Chap4-Tyron

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Et voilà que la sonnerie de ce satané réveil résonne dans mes oreilles. Je le saisis et le balance contre le mur à l'autre bout de ma chambre. Je ne comprends pas pourquoi Hélène se donne autant de peine à en racheter un autre à chaque fois, alors qu'elle sait bien qu'il va toujours finir en miettes et de toute façon je ne dors jamais, vraiment à quoi ça sert de dormir quand tu sais que tes jours sont comptés. Après de longues minutes à observer les débris de cette alarme, je me lève et prends une douche chaude j'aime traîner, dans mon cas ça ne sert à rien de se presser.
Je me retrouve dans cette cuisine que Hélène aime tant, ça a coûté une blinde <<quand on est riche pourquoi se priver>> répète toujours Christian à ses amis snobes. Les gens qui s'attachent à du matériel me dégoûtent. Alors que je mange mes pancakes tout en prenant bien soin d'érafler l'îlot en marbre à l'aide de ma fourchette, ce qui laisse des traces j'en fais chaque fois que je prends mon petit déjeuner ce qui arrive une fois chaque semaines je sais que Hélène n'apprécie pas et c'est la raison pour laquelle je le fais.
Après un petit déjeuner accompagné d'un mot de Hélène et Christian s'excusant de ne pas avoir été là ce matin à mon réveil car ils ont du boulot, la prochaine fois je ne lis plus je déchire directement. Je monte enfin dans ma voiture une Wolkswagend Arteon noire démarre le moteur pour me diriger vers ce lycée à la con je ne saisis toujours pas pourquoi ceux qui se disent être mes géniteurs ont voulus déménager dans cette putain de ville c'est pas que je me plaisais en Californie mais au moins là-bas j'avais déjà mes marques là maintenant je me retrouve dans une ville iconnue avec des inconnus de merde.
Aujourd'hui, j'ai pour objectif de me trouver des larbins les trois lopettes de la dernière fois feront l'affaire. Lors de la petite causette avec le principal il nous à juste demander de ne plus être sujet de trouble de toute façon qu'est ce qu'il peut me faire il ne doute pas une seconde que les parents Tep peuvent mettre une mauvaise réputation sur le dos de son bahut de branleur.
Comme prévu je suis arrivé avec trois minutes de retard, toujours sans me presser je me dirige vers mon cours de philosophie. Je sais pas pourquoi je reste dans l'entrebâillement de la porte pour attendre l'accord de ce prof qui est sûrement pédophile pour me laisser entrer. Après un signe de la main de sa part, j'entre et vais vers la seule place libre elle est au fond tout au bout de la classe ça devient soûlant à la longue les regards de ces filles sur moi on dirait des chiennes chaleurs. Et bien évidemment il fallait que la seule place vide sois à côté de... de... de... Je reconnais tout suite ses cheveux bouclés qui sont de couleur noirs. Il fallait que je tombe sur la chialeuse, je sens que cette journée va être très chiante.
Après m'être installé à ses côtés, elle semble plus sur ses gardes qu'autre chose, elle prend des notes et suit le cours attentivement, ça sent la première de la classe. Au bout de  plusieurs soupires de ma part, je décide d'observer autour de moi je remarque la fille de la table d'à côté, elle me mate mais pas de manière très discrète celle là je l'a baiserai cette semaine je lui lance un regard puis elle se penche pour m'offrir une vue dans son décolté. Je m'en doutais une pute. Je ne prends même pas la peine de jeter un coup d'œil sur ses seins, je détourne les yeux vers un mec assis au premier rang faisant le lèche cul au prof, vraiment pathétique. Je suis interrompu dans mes nombreuses pensées le dénigrant quand je sens la main de la pleurnicharde froller mon bras posé sur la table. C'est le seul contact physique que l'on a depuis une heure de cours assis ensemble et elle ne semble pas l'avoir fait exprès car, elle replace rapidement son bras de façon à ce qu'il soit à environ dix centimètres du mien. Je lève alors les yeux de mon bras pour regarder son profil. Elle sait que je la fixe il faut dire que ma tête est clairement penchée en sa direction. Alors que j'attends une quelconque réaction de sa part elle se contente de me dire.

-Tu comptes m'observer jusqu'à la fin du cours ou tu essayes de bruler mon visage à la seule force de ton esprit?
Son ton est sec. C'est la première fois que j'entends clairement sa voix je me souviens quand je l'ai aperçu au toilette son <<désolé>> ressemblait plus à un miaulement qu'à autre chose. Je dois avouer que j'aime bien sa voix, en tout cas elle est moins chiante comparer à la multitudes de voix féminine que j'ai eu à entendre.

-Ouai t'as raison, je teste mes talents de sorcier sur toi je crois que j'aperçois déjà une flamme naître sur ta pommette.
Lui dis-je après une minute de réflexion.

Elle soupire. Ce que je veux c'est qu'elle me regarde dans les yeux, je veux être sûr de ce que j'ai cru discerner dans son regard quand elle m'a regardé les yeux rougis par les larmes. Ce manque d'humanité, il faut que je le revois encore une fois pour en être convaincu.

-Le cours ne t'intéresse peut être pas mais, moi si. Et ta tentative de me mettre en feu me gêne donc arrête.
Elle détourne ses yeux du prof et de ses explications qui sont sûrement barbantes à en mourir pour m'examiner.

Et là j'ai ce que je voulais. Je suis surpris son regard ressemble à celui d'une personne normale mais, moi je réussis à discerner ce vide, ce néant, j'en ai presque la chaire de poule. Elle a le même regard que je distingue à chaque fois que je m'épie droit dans les yeux dans un miroir.
Je suis coupé dans mon observation lorsque j'entends:

-Mademoiselle Wayne suivez-vous le cours ou êtes-vous plus intéressée à jouer au jeu du regard avec Monsieur Tep?
C'est ce connard de prof il pourrait bien devenir plus chiant que le monsieur j'ai du vécu parce que j'ai soixante-dix ans qui me sert de prof d'histoire.

Et voilà, elle repose rapidement son regard sur Monsieur le chieur. Elle s'excuse et reprend là ou elle en était au niveau de ses notes. Ce petit moment aura été notre seul échange tout le long du cours. Dès que la sonnerie a retentie, elle s'est dépêchée de rassembler ses affaires et de se diriger vers la sortie de la classe, tandis que je restais assis à observer le tableau.

*****

À la suite d'une autre heure de cours, cette fois-ci de littérature, l'un des seuls cours que je ne trouve pas merdique jusqu'à présent,  je me retrouve au réfectoire je scrute les lieux à la recherche du trio de salauds je ne les trouve pas je vais alors  m'assoir à la même table qu'hier, et au bout de deux minutes je les aperçois se dirigeant vers ma table. Eh bun, soit c'est qu'ils tiennent vraiment à cette table, soit c'est qu'ils sont assez cons pour penser faire peur au même mec qui leur a foutu une raclé y a moins de vingt-quatre heures.
À ma grande surprise, ils ont l'air calme. Ils s'asseyent à mes côtés le même premier mec d'hier ouvre déjà son clap merde.

-Alors, on est pas là pour se battre au finale on te trouve assez cool et vais pas te lécher le cul donc je te demandes directement est ce que tu veux rejoindre notre bande?
Je ris intérieurement c'est fou comme ils sont venus directement à moi.

Je les fais mariner d'abord quelques secondes avant de répondre:

-Pourquoi pas. Je vois qu'il n'y a rien de mieux qu'une petite bagarre pour créer des liens.
Là j'esquisse un petit sourire et voilà j'ai mes larbins.

Au bout de plusieurs minutes de présentation j'ai appris que le mec au cheveux blond qui m'a attaqué en premier hier s'appelle Noah, celui qui m'avait interpellé en premier se nomme Andrew lui il a quelques tatouages sur son bras gauche et le froussard à la chevelure d'un noir profond accompagnée de faussetes à comme blaze Peter.
Je me suis fait chier au bout de la vingtième pèle que Noah a roulé à une fille nommée Sandy qui nous avait rejoint à notre table. Je suis donc sorti dans la cour, d'où je distingue un arbre assez éloigné où il n'y a personne au tour, je me rapproche donc.

SECRET SUFFERING• Tome1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant