1 - Ces mots dans ma tête - Ademo ou Tarik

Chapitre 20

Hello tout le monde ❤️
Je voulais vous remercier pour les 5000 lectures. Vous êtes des fous.
Jamais je n'aurai cru atteindre ces chiffres.
Je vous aime très fort 💜
J'espère que la fiction continuera à vous plaire
Camille ❤️

Chapitre 20

-Leia-

J'étais déjà rentrée depuis deux jours déjà. J'étais heureuse d'être avec ma famille surtout au moment de Noël. On avait passé la journée d'hier à faire le sapin avec ma mamma, Thomas et sa copine : Clémence, tout cela dans une ambiance musicale du chanteur corse : Tino Rossi.

J'aimais cette habitude qu'on avait depuis tellement d'années. J'avais mis avec plaisir les guirlandes et boules de Noël qui ont côtoyé mon enfance dans le sapin artificiel complètement original et loufoque que créait chaque année ma mamma. Pourquoi artificiel ? Car un sapin naturel ne supporterait pas la chaleur du soleil à travers les baies vitrées. On avait essayé les deux premières années, le sapin était mort en deux jours bien qu'on l'ai arrosé.

Ce serait le premier noël de Clémence avec nous. J'étais vraiment contente pour mon frère et sa petite amie. Il le méritait. Surtout après toutes les petites putes qui lui avaient brisé le cœur à le tromper. C'était sérieux entre eux. Je ne l'avais jamais vu aussi heureux. Cela faisait plaisir à voir. Surtout son sourire et son rire, cela m'avait manqué.

C'est dans cette ambiance familiale et magique que l'on prépara en ce vingt-cinq décembre le repas de Noël. Cette année encore, en plus de mon oncle, ma tante et mes cousines, il n'y aurait que mon grand-père et mon arrière-grand-père. Je souffrais d'avance de ces chaises vides. Là où aurait dû se trouver mon arrière-grand-mère et ma grand-mère. Alors malgré l'ambiance festive comme chaque année, je savais qu'elle serait aussi amère et triste. Ce n'est que la vie, car la mort en fait partie. Après ces nombreux décès, j'aurais dû m'y habituer. Mais je n'y arrivais pas. C'était si dur...

Pourtant, cette année, ça fait quatre ans qu'elle est partie. Quatre années que ma grand-mère n'est plus de ce monde. Qu'elle nous a quitté, qu'elle est morte. Car malgré les nombreuses tournures de phrases que j'avais dites plus tôt, j'arrivais à dire que mammona est morte. Oui, elle était morte. Il n'y avait pas de « celui dont on ne doit pas prononcer le nom ». Je n'étais pas dans le déni pour ça. Mais bon, cela ne m'empêchait pas d'avoir mal, certes moins que les premières années, mais toujours affreusement mal. Surtout quand sur la commode devant moi, il y aurait dû avoir sa crèche avec tous ces santons. Ma belle mamie, ma magnifique mammona : Christa.

Là, auprès de mon arrière-grand-père Petru : Pierre, aurait dû se trouver Ghjulia : Julia, mon arrière-grand-mère. Toujours coquette, elle portait son petit foulard, son rouge à lèvres et ses belles lunettes à merveille. Elle sentait toujours bon, comme sa fille, Christa. Les deux étaient de magnifiques femmes. Je les aimais à la folie. Mais elles sont parties. Maintenant, il faut grandir et avancer, sans elles. Alors j'essaye. Je survivais plus que je ne vivais. Néanmoins, grâce à cela, je chérissais les moments partagés comme celui d'hier passé avec ma famille à faire cet arbre de Noël rempli de signification. Je m'étais posée, enfin, près du feu du poêle en attendant les invités ayant fini de préparer le repas avec mes parents. Mon frère et Clémence avaient tout nettoyé et décoré la maison.

Nous étions prêts à recevoir notre famille.

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