Chapitre 54. « My shoulders weigh more than I can take »

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Coucou tout le monde ! Comment ça va ?

Bonne vacances à la dernière zone !! Et la zone A... Bah courage hein, on est ensemble.

Comme je vous l'ai dit l'autre jour, ce chapitre a été une galère à écrire. Mais paradoxalement, j'ai vraiment aimé plancher dessus. J'espère juste qu'il sera à la hauteur de vos attentes.

Je sais qu'il est très très long, d'ailleurs j'ai un peu abrégé une partie de la fin en évitant trop de dialogues parce que moi-même ça me saoulait. Mais je pense que j'aurais pas pu le faire en plus court.

Bref ! Plein de bisous et bonne lecture ! ❤️

PS : Ah et au fait, celles qui ne me suivent pas sur Instagram ! L'autre jour en story j'ai fait la promotion d'un livre qui m'a beaucoup plu. C'est It Might Be My Fault de Why_not_Ellena. C'est vraiment une petite pépite, il est beau et parfaitement bien écris, je vous en supplie allez le lire, ne manquez pas cette découverte !

PSS : à l'heure où j'écris ça (14h02), je suis en retard pour aller au travail. Comme quoi, vous êtes toujours mes priorités (je suis aussi une professionnelle des disquettes à mes heures perdues (p'têtre pour ça que j'ai pas de mec (ça fait trop de parenthèses))).

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– Vous avez déjeuné au moins ? nous demande ma daronne quand je la rejoins sur le canapé et que mon père va s'asseoir sur un des fauteuils.

– Je l'ai pas laissé crever de faim non plus, Mel, lui répond le daron.

– Ça c'est ce que tu dis.

Puis, tournant la tête vers moi après avoir faussement agressé son mari, ma mère fixe son regard sur moi en fronçant les sourcils :

– Vous avez mangé ?

Un faible sourire m'échappe face à ses yeux plissés derrière ses lunettes et son ton inquisiteur, puis je hoche la tête :

– Le petit déj', oui. On a commandé jap' dans la voiture, ça devrait pas tarder à arriver.

Ma daronne plie les lèvres alors qu'un « Hmm » appréciateur s'échappe de sa gorge, puis elle tourne de nouveau la tête vers mon père :

– C'est grave à quel point ? demande-t-elle.

Pour seule réponse, mon daron tourne son regard vers moi, et je sens qu'il me demande silencieusement comment je vois la suite des choses. Sauf que même si mon cœur bat à cent à l'heure dans l'appréhension de devoir répéter chaque moment de la matinée pour ma daronne, j'ai aucune idée de ce que je veux faire. Je hausse donc les épaules pour répondre à mon père, et je suis soulagé quand il pince ses lèvres dans une moue compréhensive et qu'il se tourne de nouveau vers ma daronne :

– On attend d'avoir graille et on voit après ? lui demande-t-il.

À côté de moi, ma mère hoche doucement la tête malgré ses traits tendus d'inquiétude, et je remercie mon daron avec un faible sourire. 

En attendant la bouffe puis en mangeant ensuite, ma daronne fait tout pour détendre l'atmosphère en parlant de sa matinée avec Oscar et Louise, de sa discussion avec Hakim et Stine – chez qui elle a déposé ma petite sœur –, et des résultats d'un match Nice-Metz. Je profite d'un des sujets pour checker mon téléphone que j'ai pas regardé depuis la veille, et rassure Elyas d'un « t'inquiètes, t'as eu raison » quand je lis un message d'excuse envoyé la veille expliquant qu'il a tout déballé à mon daron. 

Toujours LàOù les histoires vivent. Découvrez maintenant