Chapitre 10. « T'es par terre, finis mon gars »

1.2K 88 263
                                    

Bon et bah les gars... On dirait que je vais avoir du temps pour écrire...

Je vous avoue que ça me fait un peu paniquer parce que l'organisation de ma fac est à chier et que j'ai aucune idée de comment vont se dérouler la suite des cours. Peut-être que j'aurais des visioconférences et dans ce cas pas vraiment le temps d'écrire, je sais pas. Parce que ce qui était sûr jusqu'à maintenant, c'était que dans les semaines qui suivent, j'aurai très peu de temps pour sortir des chapitres. M'enfin ! Comme l'a dit un brillant philosophe : on verra bien !

En tous cas, joyeux Hunger Games à vous, j'espère que vous resterez en bonne santé et que vos familles aussi.

Sans déconner, prenez soin de vous, je croise les doigts pour que vous choppiez rien (même si on a la fougue de la jeunesse) !

Plein de bisous ! ❤

____________________________________________________

Le lundi suivant, j'arrive au lycée sans grande assurance : il va falloir que je confronte Bethy, et j'en ai aucune envie.

En fait, c'est pas tant le fait de lui parler que j'appréhende, mais plutôt ce qu'elle va me révéler. Si j'apprends qu'on a couché ensemble... 

Putain nan, je suis pas un mec comme ça, jamais je me serais tapé Bethy. Si j'apprends le contraire, ça foutra un sacré coup à ma fierté, parce que j'ai aucune envie qu'elle se sente fière d'avoir enfin réussi à me pécho.

Parce qu'entre les meufs de la classe, c'est un peu comme un concours. Askip avec Ely on les attire avec nos conneries, et elles veulent presque toutes nous pécho. Sauf qu'Ely est en couple, et moi j'ai aucune envie de me mettre avec une de ces gourdes.

Si ça se trouve je suis aséxué. Je sais que je suis pas gay, donc ça doit forcément être ça, je dois être asexué.

Et ben tant mieux, ça fait des problèmes en moins.

Comme d'habitude je marche avec Elyas en direction de notre salle de cours, regardant Oscar s'éloigner vers ses potes et détournant le regard une fois que je l'ai perdu de vue.

Lorsqu'on arrive vers le petit attroupement que forment les gens de notre classe, je ne mets pas longtemps à repérer Bethy puisqu'elle se détache de ses insupportables copines et se dirige vers moi, les yeux pétillants et un grand sourire sur le visage.

Et merde, Elyas a pas rêvé, il s'est vraiment passé un truc.

D'ailleurs, ce dernier me donne une tape fraternelle dans le dos avant de me murmurer un « bon courage frérot » plein de dérision et d'aller retrouver sa meuf.

Parfois je le hais, vraiment.

– Salut, me lance chaleureusement Bethy.

– Salut, je lui fais froidement.

Elle se renfrogne un petit peu, mais s'empresse d'étirer ses lèvres parsemées de rouge dans un faible sourire.

– On peut parler ? me demande-t-elle.

Je hausse les épaules :

– Vas-y.

Elle se laisse pas démonter par mon air brusque, et m'attire à l'écart du groupe, près des toilettes des filles. Un morceau de mur nous cache des élèves se baladant dans les couloirs pour rejoindre leur salle de classe.

Pourquoi je le sens pas ?

Parce que Bethy est beaucoup trop avenante, et que son corps est presque collé au mien tandis qu'un sourire lubrique se dessine sur son visage.

Toujours LàOù les histoires vivent. Découvrez maintenant