Chapitre 32. « Quand tu m'regardes c'est trop grave, obligé de rétrograder »

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Coucou ! Comment ça va ?

Oui, je suis productive (pour le moment).

Juste un petit mot pour remercier Lucie, c'est grâce à toi que j'ai pas cherché pendant des heures une musique à mettre en titre. Enfin tu l'as pas fait exprès, mais merci quand même !

Bonne lecture ! ❤

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« J'arrive pas à t'oublier, mais je sais pas quoi faire. On peut se voir ? »

Je regarde le brouillon sur ma conversation avec Jas' pour la quinzième fois de la journée. Je l'ai écris hier soir, et depuis j'ai faillis appuyer sur envoyer de très nombreuses fois. Mais j'y suis pas encore arrivé. Je sais pas ce que j'attends.

Ma discussion avec ma daronne m'a fait du bien, j'ai cogité toute la nuit et j'ai pas beaucoup dormi, mais je suis plus aussi abattu qu'avant d'avoir discuté avec elle. Mais bon, mon hésitation quant à l'envoi de mon message montre le fait que j'ai toujours aucune idée de ce que je vais faire.

– Eh Juju, Ossie, regardez ! 

Je tourne vivement la tête vers Louise, surpris par sa voix à côté de moi, et suis son doigt du regard pour savoir ce qu'elle pointe.

– Y'a Karabatic là-bas ! s'exclame-t-elle.

J'ai un petit sourire attendri en voyant les étoiles briller dans ses yeux. C'est vrai qu'elle a jamais eu la chance de le rencontrer elle, elle était pas née quand ma daronne nous a amené Oscar et moi rencontrer ses collègues du PSG. C'était une des plus belles journées de ma vie.

– Il commence à me casser les couilles celui-là, râle le daron en s'asseyant une fois qu'on a trouvé nos places. Vings piges en arrière il me vole ma meuf, dix piges en arrière il me vole mes fils, et maintenant il me vole ma fille.

Mon frère et moi on éclate de rire face à sa jalousie, tandis que Louise reste bloquée debout dans la rangée, ne lâchant pas l'entraîneur du PSG des yeux.

– Avance Loulou, lui intime Oscar en lui donnant un petit coup de hanche. Il va pas bouger même si tu le lâches des yeux hein !

– On sait jamais, dit-elle en fronçant les sourcils et en forçant un air menaçant en regardant Oscar.

Ce dernier soupire en souriant, puis il la choppe par la taille avant d'aller la coller sur le siège à côté du daron. Ce dernier râle encore :

– Il a quand même mal vieilli, dit-il. Et puis il joue plus depuis longtemps, je vois pas pourquoi vous l'admirez encore autant.

– Parce qu'il a été élu meilleur joueur du monde trois années ? propose Oscar. Parce qu'il a été élu meilleur joueur du championnat d'Europe deux fois ? Pareil pour les championnats du monde ? Parce qu'il a été élu meilleur arrière-gauche deux fois en championnat du monde et en championnat d'Europe ? Parce que...

– C'est bon, c'est bon, ça va ! le coupe le daron.

- T'es sûr que tu veux pas que je continue ? Parce qu'il y a encore les JO, le championnat de France, ses récompenses en tant qu'entraîneur, les champ...

– J'ai compris, c'est bon !

J'éclate de rire en même temps que Louise et Oscar tandis que notre daron continue de bouder.

– Il est peut-être champion de plein de trucs mais il a un né cassé et aucun disque de platine... marmonne-t-il.

– T'as pas de disque de platine non plus P'pa, je tente.

Toujours LàOù les histoires vivent. Découvrez maintenant