Chapitre 36. «There's nothing more cruel than to be loved by everybody but you»

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Coucou ! Comment ça va ?

Je vais pas vous mentir, je déteste ce chapitre. Ça fait deux semaines que je planche dessus à raison de quatre phrases tous les jours et je suis pas du tout fière du résultat. Je sais pas pourquoi j'ai eu tant de mal, j'espère que ça va pas me faire ça pour la suite. En tout cas j'espère que vous aimerez mieux que moi. J'ai fait de mon mieux (c'est bien ça le problème), et je pense que si je continue de rester sur ce chapitre-là je vais péter un câble donc il vaut mieux qu'il sorte même si j'en suis pas satisfaite.

En tout cas je vous fais plein de bisous, bonne lecture ! ❤️

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– BON ANNIVERSAIRE JUJUUUUUUUUU !

Putain, tuez-moi.

Y'a que deux jours dans l'année où Louise se permet de venir me réveiller de cette manière : Noël, et mon anniversaire. D'habitude ça me dérange pas, je tolère parce que c'est sa façon à elle de marquer le coup, et elle est un peu chou de faire ça. Mais aujourd'hui, bah je suis absolument pas d'humeur. Si on pouvait laisser le 2 décembre comme un jour lambda dans le calendrier cette année, ça m'arrangerait.

Alors que je me réveille tout doucement et plus agacé que jamais, ma petite sœur continue de rébondir sur mon lit tout en me chantant Joyeux anniversaire. J'ai envie de la claquer.

Lorsqu'elle arrive à la dernière phrase, elle se laisse tomber comme un cachalot sur le lit. Et puisqu'elle reste silencieuse pendant super longtemps et que ça devient suspicieux, j'ouvre finalement un œil par curiosité. Dans sa combinaison pyjama orange dont elle a rabattu la capuche renard sur sa tête, un côté de son visage est posé sur mon deuxième oreiller et l'une de ses mains disparaît sous ce dernier. Elle me fixe de ses yeux bruns dans lesquels pétille une lueur joueuse, et malgré moi, mon agacement disparaît peu à peu. Puis quand elle capte que je la regarde, elle me sourit de toute ses dents fièrement.

Bon bah je crois que je suis plus du tout énervé, elle me donnerait presque envie de fêter mon anniversaire.

C'est cette pensée qui fait aussitôt retomber le peu de bonne humeur qu'elle a réussi à me refourguer avec son sourire de sale môme : Ely a insisté pour qu'on fasse un truc ce soir avec Isma, Anaïs, Lola, « ta cousine le sheitan si tu veux, c'est ton anniv', j'essaierai de pas la tuer », et Jasmine. J'ai vraiment la flemme. En plus j'ai aucune excuse pour y échapper puisqu'on est samedi.

Depuis la fameuse réunion parents-profs, avec Jas' on s'est vus quelques fois. Le fait est que je suis toujours fou amoureux d'elle mais que j'ai toujours ce putain de panneau lumineux dans ma tête avec le nom de Walid écrit dessus. Je suis pas un chien, je m'en branle de pas coucher avec elle, c'est pas comme si j'avais fait l'amour plus d'une seule fois dans ma vie. Nan, le seul truc qui me frustre de ouf c'est cette histoire de « je veux pas coucher avec toi mais ça m'a pas dérangé avec Walid ». À chaque fois que je la vois j'arrête pas de me dire que je vais lui en parler, j'ai même été plusieurs fois à deux doigts de le faire. Mais rien n'est jamais sorti de ma bouche. Je crois que j'ai trop peur de ce qu'elle pourrait me répondre, genre que c'est vraiment moi le problème ou je sais pas quoi.

Enfin bref, en tout cas j'ai d'autres soucis aujourd'hui (ou jusqu'à ce soir tout du moins) ; il faut que je survive à cette journée d'anniversaire que j'ai aucune envie de fêter. Normalement, si mes plans se passent comme prévu, je laisse mes darons me souhaiter un bon anniv', je réponds à deux-trois messages, et je passe la journée dans ma chambre en attendant la fameuse soirée.

Toujours LàOù les histoires vivent. Découvrez maintenant