Toujours Là

Chapitre 4. « Il était une fois deux frères, deux fauves »

Coucou, je suis de retour ! 

Je suis désolée, je sais que ça fait super longtemps, mais j'ai beaucoup beaucoup de travail et quand j'ai un tout petit peu de temps libre je suis trop fatiguée pour écrire quoi que ce soit. Ce chapitre j'ai dû l'écrire en dix fois tellement j'arrivais à rien.

Mais je vous rassure, j'ai beaucoup d'inspi pour la suite ! J'ai un brouillon qui fait au moins 3000 mots, il faut juste que j'arrive à trouver le temps d'ordonner mes idées.

Enfin bref, j'espère que vous allez bien quand même !

Bonne lecture, je vous embrasse fort ❤

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Le lendemain matin, je suis réveillé par l'odeur de la viande grillée et le bruit des couverts en bas.

Même si je suis encore un peu tendu, j'ai l'impression d'être moins énervé qu'hier. Normalement, un pète devrait me faire tenir la journée. 

Il faudrait que j'aille pécho d'ailleurs, mon pochon est presque vide.

Je remarque que je suis pas de trop mauvaise humeur quand j'entends les éclats de rire de ma sœur et de ma mère en bas, et que ça me fait même pas chier. Ça me donnerait presque envie de me lever.

Mais putain je suis quand même vraiment bien au chaud sous ma couette.

J'entends Oscar se lever, puis je peux même savoir quand il arrive en bas en entendant Lou l'accueillir joyeusement. 

Je comprends toujours pas qu'en quinze ans on n'ai jamais reçu de plainte des voisins avec le bordel qu'on fout tous les jours.

C'est qu'une demi-heure plus tard que, la couette remontée jusqu'au nez et les yeux fermés, j'entends la porte de ma chambre s'ouvrir doucement. Et c'est avec la même surprise que la veille que lorsqu'une main se pose sur ma tête, je découvre qu'il s'agit de mon père et non de ma mère. Je sais pas ce qui lui prend en ce moment.

– Lève toi mon Ju, fait-il doucement. 

– Hmm, je grommelle.

– Maman et Lou ont préparé un p'tit déj américain.

– Hmm...

Comme à chaque fois que mon père revient de déplacement. Et quand c'est elle qui s'absente, c'est nous qui nous en chargeons.

Son pouce caresse brièvement mon crâne, puis j'entends ses pas s'éloigner.

Une dizaine de minutes plus tard, je retrouve ma famille en bas.

– Juju regarde je t'ai fait un p'tit chat ! s'exclame joyeusement ma sœur en me désignant mon assiette.

Effectivement lorsque je baisse les yeux vers l'endroit qu'elle m'indique avec son doigt, deux œufs et une tranche de bacon surmontés de deux toasts en guise d'oreille sont disposés dans mon assiette. 

– Merci Lou, t'es la meilleure, je lui fais avec un petit clin d'œil.

– D'ailleurs, commence Lou très sérieusement, j'ai quelque chose à te demander Papa.

Le premier réflexe de mon père est de me jeter un regard méfiant, et je lui réponds par la même chose : lui et moi on sait très bien qu'elle a un truc à demander. Et vu que Maman est encore dans la cuisine avec Oscar, cette fourbe profite du fait que mon père soit seul parce que c'est lui qui cède le plus facilement à ses demandes.