Chapitre 37. « Maybe you're my last love, maybe you're my first »

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Bon, les amis, ce chapitre est uuuuuultra long ! Mais je voulais pas le couper, donc désolée si ça traîne par moments. Comme bien souvent, je sais pas si je l'aime bien, c'est pas trop comme ça que je le voyais mais il était déjà beaucoup trop long pour que je m'étende encore. J'espère qu'il vous plaira quand même.

Vous allez bien sinon ? Pas trop déprimés par la rentrée... ? Vous faites quoi cette année ?

Bisous et bonne lecture ! ❤️

Et PS : les quelques mots et phrases qui ne sont pas en Français dans le texte seront traduit(e)s dans les commentaires.

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J'ai pu ouvrir mes cadeaux pendant le dessert, après avoir soufflé mes bougies. Hugo et Clem m'ont offert le nouveau maillot du DMH – l'équipe de hand de Dijon –, Inès m'a offert de nouvelles Vans parce qu'elle avait pitié de celles toute trouées que j'avais aux pieds, Tarek m'a filé une clé USB sur laquelle il y a tous les morceaux de son nouvel album, Louise m'a fait un bracelet brésilien jaune et violet et m'a acheté une carte sur laquelle elle a écrit mille fois « Je t'aime » et « Bon anniversaire Juju » et dessiné plein de cœurs... Et mes darons m'ont offert un abonnement pour les cinq prochains mois pour voir l'équipe du PSG à domicile. C'est des malades, ça a dû leur coûter une blinde.

Puis j'ai pas tardé à comprendre qu'ils étaient allé loin dans leur délire puisqu'en me posant sur mon lit en arrivant à Auber aux alentours de 18 heures, un truc chelou a fait du bruit dans ma piaule. Et bizarrement mes darons et Lou m'ont suivi jusqu'à la porte de ma chambre. Finalement, en suivant le bruit de craquement, j'ai tourné la tête vers le terrarium vide au-dessus de mon bureau. Sauf qu'il était plus vide. Dedans, un petit lézard orange m'a fixé de ses yeux noirs, l'air curieux.

Ces cinglés m'avaient acheté un pogona orange. C'est ultra rare et encore une fois, ça a dû leur coûter la peau du cul.

Un sourire débile a rapidement pris place sur mon visage, et même si j'ai remercié mes darons plutôt maladroitement et peut-être pas assez chaleureusement, j'ai vu qu'ils étaient fiers de leur coup.

S'en est suivi un long débat pour trouver un nom à mon nouveau petit pote. Après avoir hésité longuement entre Ragnar, Billy, Sirius (Louise, fan d'Harry Potter et de ce perso en particulier voulait lâcher son idée pour rien au monde), Godzilla, et Aragorn, on est tombés sur le compromis Ragnar-Aragorn-Sirius. Ce qui donne RAS et qui me fait marrer. Ou Ragnararius, ce qui me fait encore plus rire. Mais concrètement je pense que je l'appellerai que Ragnar.

J'ai ensuite pris une douche rapide et puis j'ai décalé chez les Bouhied le sac plein de bouteilles, où le père et le fils m'attendaient déjà, ainsi qu'Isma, Juliette et Eda. À ce moment j'ai espéré que cette dernière soit pas arrivée en premier parce que ça avait dû être ultra gênant. De toute façon en entrant l'ambiance pesante de la pièce s'est abattue sur mes épaules, et heureusement qu'Anaïs a pas tardé à arriver parce que ça a bien détendu l'atmosphère.

Depuis, on attend plus que nos cousins, assis sur le canapé, les poufs ou les fauteuils autour de la table basse sur laquelle reposent encore des boissons et des paquets de chips fermés.

– Bon, Baba, c'est pas que tu nous emmerdes mais un peu quand même ! s'exclame un Elyas excédé dans le canapé. C'est quand que tu te casses ?

Depuis une vingtaine de minutes, Tarek fait semblant d'avoir oublié quinze-mille trucs dans l'appart pour retarder le plus possible son départ, et si la plupart de nos potes connaissent déjà Tarek et rigolent de son comportement de gamin (genre Isma et Eda), je pense que Juliette et Anaïs commencent à être clairement gênée. Surtout cette dernière, elle qui est fan de rap et vient de rencontrer l'une de ses idoles.

Toujours LàOù les histoires vivent. Découvrez maintenant