Chapitre 9. « Wish we could turn back time »

1.3K 95 316
                                    

Bonne rentrée à ceux qui reprennent demain, je pense fort à vous, courage !

Est-ce que vous avez écouté l'album de Sneazzy et/ou celui de Josman ? Vous en avez pensé quoi ?

Des bisous ! ❤

____________________________________________________

– Jude Castelle-Clarkson, debout !

Je grogne lorsque j'entends la voix grave de mon père retentir dans ma chambre.

Putain j'ai un de ces maux de crâne ! Et puis j'ai la bouche archi pâteuse, je pourrais limite boire une bouteille de deux litres d'eau.

Qu'est-ce que j'ai branlé hier soir ? À quelle heure je suis rentré déjà ? 

Je crois que j'ai vraiment beaucoup trop bu, j'ai aucun souvenir de la veille.

– Je t'ai fait des gaufres, même si tu mérites pas avec le bordel que t'as foutu en rentrant, continue mon daron en se déplaçant dans ma chambre.

Je sais exactement où il se dirige et enfouis ma tête sous la couette avant qu'il ouvre mes volets.

– Allez, lève-toi, assume tes conneries maintenant. Sinon je te ramène Lou, et tu sais que t'auras droit à un réveil beaucoup moins soft.

– Tout sauf ça, je grogne faiblement.

Mon père se marre puis j'entends ses pas quitter ma chambre.

Il me faut pas longtemps pour comprendre que je suis encore bourré : lorsque je me tourne un peu trop brusquement vers ma table de nuit pour chopper mon téléphone, des marteaux-piqueurs retentissent dans ma tête tandis que j'ai l'impression d'être sur un bateau en pleine tempête.

Et bordel, qu'est-ce que j'ai mal aux pieds et aux jambes ! 

Bah putain. Ça promet pour la course à pied. J'espère qu'il va pas trop m'user parce que j'ai quand même un match ce soir.

Je me lève lentement mais je suis quand même pris de vertige une fois complètement debout. 

Bordel j'ai vraiment abusé.

C'est à la vitesse d'un escargot doublé d'un paresseux que j'enfile un short de hand, un maillot du H, et que je me cache dans un sweat en prenant soin de ramener ma capuche sur ma tête. 

Les yeux à moitié fermés, les mains dans les poches et traînant les pieds, je débarque quelques secondes plus tard dans la cuisine et trouve en effet trois gaufres disposées dans une assiette. 

Qu'est-ce que mon père ferait pas pour me pousser à bouger mon cul !

Ça aurait pu être bon si j'avais pas la gueule de bois. Là, même après quatre verres d'eau, j'arrive même pas à sentir le goût de la gaufre et je sens que si je persiste je vais tout ressortir. Je préfère donc m'arrêter là, avale une aspirine et part à la recherche de mon daron ; j'ai hâte qu'on en finisse pour que je puisse retourner me coucher en prévision de mon match.

Je le trouve dans la salle de bain, comme bien souvent en train de se chamailler avec ma mère pour une connerie. Je vois à leurs deux têtes que c'est surement encore elle qui a cherché la merde. Je lève les yeux au ciel en souriant avec amusement devant leur comportement puéril :

– Bon fiston on y va ! je lance.

Ma mère, accrochée au cou de mon père et essayant de tenir sur son dos tout en l'insultant, s'arrête immédiatement tandis que mon daron saisit l'occasion pour enfin la redéposer par terre. 

Toujours LàOù les histoires vivent. Découvrez maintenant