« Keep on dreaming, don't stop breathing, fight those demons »

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Coucou ! Comment ça va ?

Je sais que j'ai pas à m'excuser ni à me justifier, mais je tiens à le faire quand même : désolée de lâcher des chapitres trop peu souvent, le pire c'est que j'ai énormément d'inspi, mais j'arrive pas à écrire ça me rend folle ! Ça c'est dit. Ensuite...

Comme je le disais dans ma story Insta, je crois que c'est le chapitre le plus complexe que j'ai eu à écrire. J'espère que vous comprendrez ce que j'y dis et que j'ai vulgarisé un maximum pour ne pas être la seule à savoir de quoi je parle. Il est peut-être possible que j'ai dit des conneries aussi, même si j'espère pas, je suis pas psy. 

Voilà voilà, c'est tout. J'espère que ça va vous plaire !

Plein de bisous et bonne lecture ! ❤️

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Trois jours seulement après que Deen et Jude m'aient révélé que ce dernier avait tenté de mettre fin à ses jours, le mercredi tant attendu depuis des semaines arriva enfin : Oscar était admis à l'hôpital afin de se faire opérer. Après de multiples visites chez l'ORL, et plusieurs voyages entre scanner et IRM pour s'assurer de la faisabilité de l'opération, nous étions enfin arrivés au jour où Oscar pourrait entendre de nouveau.

Ce fut donc le mercredi après-midi, la veille de la date de son opération, que Deen, Jude, Louise, Oscar et moi débarquâmes à l'hôpital où mon deuxième garçon allait séjourné pendant une courte durée. Après nous être présenté à l'accueil des admissions, nous fûmes dirigés vers la chambre qu'Oscar allait occuper les sept prochains jours, où nous rencontrâmes tous la personne avec qui il allait partager son séjour : Adrien, un petit bonhomme de sept ans, en pleine rééducation après un accident de la route.

Après l'avoir salué et nous être présenté auprès de lui et de sa mère, nous installâmes Oscar aussi confortablement que possible, Deen se chargeant de sortir ses affaires de son sac, et nos enfants de les répartir à nos côtés : je rangeai l'ordinateur et la vulgarisation scientifique qu'était en train de lire Oscar dans sa table de nuit, Deen mit sa trousse de toilette dans un des tiroirs, Jude plaça les vêtements de son frère sur les petites étagères blanches trônant contre le grand mur peint en jaune qui faisait face aux deux lits, et Louise se chargea de placer ses propres peluches sur le lit de son grand frère pour, je cite, « lui tenir compagnie la nuit... et débarrasser ma chambre ».

Oscar, quant à lui, se contentait de regarder par la fenêtre d'un air grave. Sa tension était palpable.

Ce fut pourquoi je m'empressai de m'asseoir à côté de lui et de prendre sa main dans la mienne, en silence. « It's ok », lui signai-je à une seule main devant ses yeux. Puis, lorsqu'il tourna la tête vers moi en comprenant que j'allais continuer à lui parler, je signai le reste de mes pensées :

On y est enfin, lui dis-je avec enthousiasme. Dans quelques jours tu pourras réentendre !

Je sais, articula-t-il pour seule réponse dans un faible sourire forcé.

Puis Deen, qui s'était installé sur le fauteuil des visiteurs et l'avait fait rouler juste devant Oscar, posa la question qui me trottait aussi dans la tête :

Pourquoi tu fais cette tête alors ?

Alors que Louise s'installait sur les genoux de son père, ce dernier se calant correctement dans le fauteuil pour mieux pouvoir accueillir notre petite dernière, Oscar haussa les épaules dans un signe d'ignorance.

Toujours LàOù les histoires vivent. Découvrez maintenant