Chapitre 31. « Have no fear, release your pain »

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Coucou ! Comment ça va par chez vous ?

Qu'est-ce que vous faites en ce début de grandes vacances ? (bon, on se comprend, c'est pas une année comme une autre mais ça va bientôt être officiellement les vacances pour tous le monde, nan ?) Vous allez partir cette année ?

J'avais rien à dire de plus, mais c'était mon petit blabla du jour.

Gros bisous et bonne lecture ! ❤

PS : petit rappel parce que j'ai placé les répliques dans différentes langues en mode random : quand c'est en italique c'est que c'est en Anglais, sauf que les personnages aiment bien alterner donc c'est pas des oublis si les caractères sont normaux, c'est vraiment en Français. Voilà c'est tout !

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– Ça va aller mon bébé, je suis là.

J'arrive même plus à me rappeler de la dernière fois que j'ai pleuré dans les bras de ma mère. Ça doit remonter à plusieurs années.

J'aurais bien aimé que ça dure encore un peu plus longtemps.

Ses doigts se baladent à l'arrière de ma tête tandis que son bras libre me serre contre elle ; et elle me sert fort putain, on dirait pas qu'elle a autant de force dans les bras vu sa carrure. Ça contraste avec la faiblesse de mes muscles à ce moment-là, mon visage enfoui dans son écharpe.

Je me calme assez rapidement, trop honteux de chialer en pleine rue à cause d'une meuf. Ma daronne a juste le temps de me chuchoter une nouvelle fois que tout va bien aller avant que je m'écarte d'elle subitement pour essuyer mes larmes en me redressant fièrement. 

Je parviens à brusquement arrêter mes pleurs, mais c'est pas pour autant que je vais mieux. Ce que ma mère devine immédiatement.

Se rapprochant doucement de moi en me souriant d'un air peiné, elle dépose ses doigts sur ma joue et m'oblige à la regarder dans les yeux :

– On en parle une fois rentrés à la maison ? me demande-t-elle avec douceur.

Reniflant une dernière fois, ma gorge est trop serrée pour que je puisse lui répondre oralement, donc j'acquiesce. J'ai pas vraiment envie d'en discuter mais je me doute bien que maintenant qu'elle m'a vu dans cet état elle me lâchera pas.

Ses lèvres s'étirent en un sourire rassurant, puis elle passe une nouvelle fois sa main dans mes cheveux avant de s'accrocher à mon bras et de nous faire avancer.

Durant la marche qui nous sépare de notre appartement, je peux pas m'empêcher de penser que j'aurais dû la retenir. J'avais envie de la retenir, et je regrette de pas l'avoir fait, alors pourquoi je l'ai laissée partir putain ?

L'amour ça fait beaucoup trop mal. Je comprends pourquoi un demi-million de musiques parlent de rupture maintenant. On a beau se mettre des barrières pour se protéger, dans tous les cas on finit par se casser la gueule et devenir passionné. 

Le pire dans cette histoire, c'est que je crois que ce qui me fait mal c'est plus du tout le fait qu'elle m'ait trompé, c'est juste le fait de plus être avec elle. Je suis ravagé putain.

Après une dizaine de minute de marche silencieuse, ma daronne et moi passons le pas de la porte sans rien dire, puis on se déchausse et on se déshabille dans un silence de mort. 

J'ai plus trop envie de pleurer maintenant, même si je suis clairement au fond du trou. Heureusement que ma mère sait comment réagir, parce que je serais capable de rester planté dans l'entrée sans parler pendant des heures. Prenant ma main dans la sienne, elle nous dirige vers le canapé, sur lequel elle s'assoit dans une position improbable, comme d'habitude, et je m'assois en face d'elle un coude posé sur le haut du dossier.

Toujours LàOù les histoires vivent. Découvrez maintenant