Chapitre 13. « Don't you know that the kids aren't all, kids aren't alright »

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Coucou ! Alors tout d'abord, j'espère que vous allez toujours bien et que vous tenez bon ! En tout cas, même si c'est chiant, restez chez vous, ce serait bien qu'on puisse ressortir avant la rentrée 2020 ! Serrez-vous les coudes et bon courage !

Ensuite, juste pour vous dire qu'il est possible que je mette parfois un moment à répondre à vos commentaires car j'ai beaucoup de problèmes de wifi en ce moment ; certains jours c'est même parfois compliqué de me connecter à Wattpad. Mais je vous oublie pas hein, j'y répondrai forcément à un moment ou à un autre !

Voilà c'est tout ! Plein de bisous et bonne lecture ! ❤

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– Bon les gars, lance Tarek en passant sa tête dans l'entrebâillement de la porte d'Ely. Ce soir je propose kebab hein. Un peu la flemme de vous faire à graille, un peu envie de manger gras, un peu envie de me faire une soirée Play, ça vous va ?

– Oui chef !

Mon frère et moi nous sommes exclamé en même temps, et les lèvres de Tarek s'élargissent en un sourire fier, visiblement ravi que les deux mots avec lesquels il nous a lavé le cerveau pendant toute notre enfance soient encore présents dans nos bouches à dix-sept ans.

Juste après que mon oncle se soit éclipsé, une question me vient à l'esprit :

– Il repart quand en tournée ? 

Assis l'un en face de l'autre, Ely sur un pouf et moi avachis sur son lit, on se passe une petite balle en mousse depuis environ une heure tout en discutant et en écoutant de la musique.

– En avril normalement. Tu suis rien ma parole, il l'affiche partout sur ses réseaux depuis un mois.

– Je l'ai bloqué sur ses comptes publics, il m'a saoulé, je ricane.

Et d'ailleurs, Tarek m'a « boudé » pendant quelques jours après ça.

– Et il te laisse encore venir ? s'indigne mon meilleur pote. Putain, moi c'est parce que j'ai peur de me faire tej de chez moi que je le bloque pas.

Je fais danser mes sourcils d'un air narquois :

– C'est parce qu'il m'a toujours aimé plus que toi.

– Y'a personne qu'il aime plus que moi.

Il dit même pas ça pour rire ou pour se vanter ; il l'a juste sorti d'un ton très honnête et réaliste.

En même temps, faudrait être con pour pas voir que, l'un comme l'autre, ils s'aiment plus que tout. L'avantage d'être enfant unique.

Mais je sais qu'Ely est parfois un peu envieux en voyant ma famille, et je suis bien conscient que j'ai de la chance d'avoir mes deux parents et des frères et sœurs.

– Tu crois qu'elle foutait quoi devant une école primaire Bouriaux ?

Je fronce les sourcils dans une question silencieuse.

– Anaïs espèce de hmar ! 

Je laisse échapper un long « aaaah » comme si je venais d'avoir une révélation puis redevient immédiatement sérieux :

– J'sais pas, elle devait surement aller chercher son frère ou sa sœur.

– Ouais mais ça explique pas pourquoi elle vient jamais en cours, me fait-il avec une voix plein de sous-entendu, gardant la balle dans sa main tandis que les miennes attendent en l'air.

Toujours LàOù les histoires vivent. Découvrez maintenant