Chapitre 57. « Hey Jude, refrain. Don't carry the world upon your shoulders »

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Coucou ! Comment ça va vous ? 

J'espère que vos vacances se sont bien passées ! Vous avez fait quoi de beau ?

Courage à ceux et celles qui reprennent en distanciel... J'espère que ça va aller.  Et puis ceux et celles qui avaient des stages ou qui travaillaient, je vous oublie pas, vous êtes les plus chauds !

Comme je le disais sur Insta, on se rapproche de plus en plus de la fin de la partie de Jude. Et oui, on va le quitter dans quatre chapitres le garçon ! Mais bon, vu ma vitesse d'écriture vous avez encore le temps de profiter de lui. C'est aussi pour ça qu'il se passe pas grand chose dans ces derniers chapitres ; j'estime qu'il a assez morflé comme ça. 

Bref, je parle encore trop.

Plein de bisous et bonne lecture ! ❤️

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– Tu veux que je la déglingue ?

Ça fait une trentaine de minutes que je discute avec Alice, alors que j'installe mes affaires dans la chambre que je vais occuper chez les Samaras pour la nuit : après notre discussion de la veille, Jas' m'a dit qu'elle préférerait qu'on se voit pas aujourd'hui, me confiant qu'elle profiterait de son dimanche pour parler à sa famille ; du coup je me suis dit que j'allais faire un tour chez les Samaras, et ils m'ont obligé à prendre des affaires pour la nuit avant de venir, me suggérant fortement de passer la nuit chez eux.

Assise sur le bord de mon lit, ma tante me regarde m'activer, un sourire joyeux illuminant son visage. De nouvelles longues tresses noires et blanches lui tombant sur les épaules, j'ai un petit pincement au cœur en pensant à tout le temps que j'ai manqué auprès de Ken et d'elle ces derniers mois : depuis tout petit, dès que ma tante va chez le coiffeur pour se faire tresser ou alors quand c'est Lola ou des amies qui lui font, elle m'appelle parce qu'elle sait que je kiffe voir la magie opérer. C'est con, mais elle m'a emmené une fois avec elle quand j'étais tout petit, à l'époque ça m'a complètement ensorcelé, et depuis c'est comme un petit rituel entre nous. 

De toute façon je me suis rendu compte que mon oncle et ma tante m'avaient manqué de ouf dès le moment où j'ai passé la porte de chez eux : à la seconde où Alice s'est jetée sur moi pour déposer un bisou affectueux sur ma joue, j'ai voulu me baffer de pas être venu depuis des mois. Puis quand Ken a balancé un « Comment ça va fils ? » en me donnant une accolade, je me suis promis de revenir chez eux le plus souvent possible maintenant que je vais mieux.

La discussion avec ma tante porte sur Maëlys, sa peste de deuxième fille : cette dernière faisant la gueule, j'ai demandé à Alice la raison de sa mauvaise humeur, et ma tante m'a expliqué qu'elle était punie de téléphone parce qu'elle s'est prise deux heures de colle. La raison : ça fait deux semaines qu'elle fait pas signer les mots qu'elle choppe quasi tous les jours dans son carnet à cause de son comportement en cours. Puis elle a tenu tête à ses darons en disant que son père était pire qu'elle quand il était gosse, ce à quoi Ken a rien trouvé à répliquer, et qui du coup lui a attiré les foudres de sa mère parce qu'elle supporte pas que son mari se sente illégitime d'engueuler leurs filles juste parce qu'il était un sale môme. 

Du coup bah, j'ai un peu envie de défoncer Maëlys. Parce que ça me met hors de moi qu'elle se rende pas compte de la chance qu'elle a d'avoir des parents aussi géniaux que les siens, parce que ça me fait un peu de peine qu'elle arrive à faire Ken se sentir comme une merde, et parce que je sens que si elle commence à faire une putain de crise d'ado avec la personne adorable qu'est Alice dès maintenant, je vais pas tenir longtemps avant de lui expliquer la vie.

Toujours LàOù les histoires vivent. Découvrez maintenant