« There's a knock at your front door »

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Bon et bah voilà... Dernier chapitre dans la vie des Castelle-Clarkson. Prochain chapitre : Ely !

Je suis un peu triste de les quitter, mais j'ai très hâte de commencer à écrire sur Tarek et Elyas, et j'espère vraiment que ce que j'ai prévu va vous plaire !

J'espère que vous allez bien malgré ce temps de merde... Vous partez en vacances cette année ?

Plein de bisous, bonne lecture ! ❤️

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Comme tous les matins, à huit heures, l'alarme de mon téléphone sonna, et je poussai un grognement. Maëlle était déjà partie pour donner un cours de Français à Paname, après une courte nuit d'après-match à Metz. J'avais clairement pas le droit de me plaindre vu l'heure à laquelle j'avais la chance de me réveiller tous les matins, et encore moins étant donné que c'était moi qui choisissais de me lever : Louise avait depuis longtemps atteint l'âge d'aller seule à l'école, mais je m'entêtais à vouloir l'emmener.

Après avoir aéré la chambre, je me dirigeai dans la cuisine, les yeux à peine ouverts et la tête toujours dans le cul, pour aller me préparer un café. Étant pas encore bien réveillé, je fronçai les sourcils en voyant mes deux fils s'activer dans la cuisine, Oscar essayant d'avaler une tartine le plus vite possible et Jude rangeant précipitamment tout ce qu'ils avaient sorti pour leur petit déj'. Cette vision me fit me demander si j'étais encore en train de pioncer ou pas, ou si j'étais bien réveillé : déjà, même si je savais que mes deux aînés s'entendaient de nouveau assez bien depuis que Jude réglait toutes ses merdes petit à petit, j'hallucinais encore en les voyant ensemble alors qu'ils s'évitaient toujours au maximum avant. Et ensuite, bah je me demandais ce qu'ils foutaient encore là alors que j'étais quasiment sûr qu'ils prenaient tous les deux à huit heure, et que je devais normalement être seul à l'appart' avec Lou.

– Pourquoi vous êtes encore à la maison ? demandai-je d'une voix rauque tout en me frottant les cheveux.

Jude sursauta de surprise puis, voyant la réaction de son frère, Oscar tourna brusquement la tête dans ma direction, et en quelques microsecondes j'eus deux paires d'yeux effarées fixées sur moi ; on aurait dit des biches prises dans les phares d'une voiture.

– On a révisé tard et on a loupé le réveil, m'expliqua Jude d'une voix paniquée. Mais on y va là, rajouta-t-il en continuant à s'activer.

« On a révisé tard ». Bah putain, si on m'avait dit que j'entendrais ça dans la bouche de mon plus grand un jour... Je l'avais jamais vu aussi stressé pour un exam'. Comme quoi, il lui avait juste fallu un objectif dans la vie pour prendre ses études au sérieux.

J'eus même pas le temps de le rassurer qu'il passait à côté de moi à toute vitesse pour filer à l'étage, puis Oscar avala un grand verre de jus d'orange en deux-deux qu'il rangea dans le lave-vaisselle tout aussi vite, et il disparut au même endroit que son frère quelques secondes plus tard. De mon côté, j'étais toujours pas réveillé, et étais toujours confus par l'utilisation du pronom « on » dans la bouche de mon fils aîné, me demandant si du coup ils avaient dormi ensemble ou pas. Je comprenais plus rien. Alors je décidai de pas faire attention à ce qui venait de se passer et mis la machine à café en route avant de préparer mon déjeuner puis celui de Louise.

J'étais un peu plus réveillé grâce à une première tasse de café et en train de manger un morceau de pomme quand Jude débarqua timidement dans la cuisine, l'air tout aussi stressé que plusieurs minutes plus tôt. Fronçant de nouveau les sourcils en me remplissant une deuxième tasse et sentant qu'il hésitait à me dire un truc, je l'interrogeai du regard.

Toujours LàOù les histoires vivent. Découvrez maintenant