Chapitre 8. « Toujours l'même schéma chez moi »

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Coucou, me revoilà ! 

Je suis désolée de poster aussi peu souvent en ce moment, avec la reprise des cours et tout le taff que j'ai, je vois pas le bout du tunnel. Mais vous êtes géniaux d'attendre et d'être là à chaque fois, merci d'être si patients avec moi !

J'espère que vous passez de bonnes vacances ceux qui y sont toujours. Ceux qui ont repris, j'espère que vous avez passé de bonne vacances, courage ! Ceux qui ont eu qu'une semaine parce qu'ils sont à la fac... Courage, on est ensemble. Et puis encore plus de courage à ceux qui n'en ont pas eu du tout et qui taffent, je pense à vous.

Bref. Plein de bisous ! ❤

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– Ah ouais, putain tu déconnes pas frérot ! 

Les yeux comme des soucoupes, Ismaël s'est complètement désintéressé de son grec depuis qu'Elyas a commencé à lui parler de mes péripéties il y a dix minutes.

– Fallait forcément qu'il y ai un baisé parmi nous trois, rigole Elyas. Mon daron il était persuadé que ça allait être toi Isma pourtant. Avec tes gènes paternels plein de THC.

– La daronne veille, se marre le métisse.

– Ah ouais d'ailleurs elle va bien ? je demande. Ça fait un bail qu'on l'a pas vu.

Isma hausse les épaules avant de croquer dans son grec :

– Ouais je crois. Son tournage a bougé dans le Sud, elle en a encore pour deux mois normalement, après elle fait sa promo, fin' tu connais.

J'acquiesce doucement ; Adèle est une daronne géniale, mais elle kiffe beaucoup trop son job et c'est vrai qu'elle est pas très souvent sur Paris. Si c'est elle qui s'occupait le plus d'Isma quand il était petit, maintenant Doums a la garde quasi complète. Mon reuf le dira pas, mais je sais que sa daronne lui manque.

– Tu pourras nous avoir des places à l'avant-première ? demande Ely.

– T'inquiètes.

Simple. Concis. Du Isma tout craché.

De toute façon, on sait très bien tous les trois que s'il y a plus de places, on trouvera quand même un moyen de nous faufiler dans la salle ; avant-première ou pas, ça fait des années qu'on a plus payé une seule place de ciné.

– Bon et sinon t'en es où avec ta Justine là ? je lui demande.

Isma a un petit sourire fier :

– Bah je l'ai ken hein.

– Aaah je l'savais ! je m'exclame. Putain, mais t'as toutes les meufs de ton bahu à tes pieds c'est ouf.

En fait c'est ça depuis l'école primaire : avec ses yeux noisettes et ses cheveux châtains bouclés, il en a fait tomber plus d'une. Même si c'est un parfait connard avec les meufs, elles tombent toutes raides dingues de son air bressom et mystérieux.

– Je suppose que tu l'as tej juste après ? lui fait Ely d'un air blasé.

– Ouais.

Étonnant.

Mais je connais mon reuf, si ça s'est passé comme ça c'est parce qu'il s'est mis d'accord avec la nana avant, il l'aurait pas ken puis tej comme un bâtard, il a un minimum de respect.

– Maintenant je travaille le dossier Nawel, nous annonce-t-il.

Ely et moi on se regarde d'un air exaspéré puis on se marre.

Toujours LàOù les histoires vivent. Découvrez maintenant