Chapitre 50. « There's still time to change the road you're on »

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Coucou ! Comment ça va ?

Vraiment désolée pour la longue pause avant la publication de ce chapitre, j'ai galéré à l'écrire vous imaginez même pas, il m'a pris la tête comme jamais ! Mais je pense avoir réussi à en faire quelque chose de potable, et j'espère que vous allez l'apprécier.

En tout cas je vous fait plein de bisous, bonne lecture ! ❤️

PS : meilleure chanson de Led Zeppelin en media, j'autoriserai personne à me dire le contraire.

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J'ai mal aux poings, et pourtant je continue de frapper. L'autre enculé est allongé par terre à cause de mon premier coup. Du sang se répand sur le visage de Walid quand mes phalanges heurtent son nez une deuxième fois, et comme un enfant obsédé par le remplissage de l'espace blanc de son coloriage, je veux plus voir une seule parcelle de la peau immaculée de cet enfoiré. Puis je sais pas ce qu'il fout, mais il arrive à me balancer sur le côté et je finis sur le dos, cet enculé à genoux au-dessus de moi, et une douleur vive se répand dans ma joue, puis dans mon œil. 

Quand je relève la tête pour essayer d'esquiver un autre coup mais que son poing m'arrive dans le nez, une décharge électrique se répand dans tout mon crâne, accentuée par le choc de ma tête contre le parquet de la chambre des darons de Guillaume. 

Je suis complètement sonné. J'essaye de capter ce qui se passe autour de moi, mais je suis à des années-lumière du moment présent, et j'ai tellement plus de force que tout ce que j'arrive à faire c'est laisser les coups s'accumuler. Qu'il me tue, qu'on en finisse. De toute façon je mérite pas de vivre putain. Pas après ce que Jasmine a subit. 

Je me sens presque partir sous un nouveau coup à peine douloureux sur ma pommette droite quand le poids qui me comprimait les côtes disparaît subitement. Malgré le sifflement insupportable dans mon oreille, j'entends vaguement un « lâche-le enculé », mais je suis incapable de reconnaître la voix de la personne.

Ma vue brouillée à cause du sang que je sens dégringoler de l'une de mes arcades, je sens vaguement une main sur mon épaule, et je peux seulement distinguer mon environnement quand une petite paume se pose timidement sur mon cou, et que quelque chose d'épais et de doux frotte doucement mes paupières. Rouvrant les yeux, de longues secondes passent avant que les étoiles dans mon champ de vision disparaissent, et c'est sur une Jasmine aux joues baignées de larmes que mon regard se pose en premier : une serviette de toilette ensanglantée dans une main, elle tamponne délicatement sur mon visage tout en caressant fébrilement mon cou et le coin de ma mâchoire de son autre main, et j'arrive à lire vaguement sur ses lèvres quelque chose comme « Je suis là, tout va bien ».

Mais putain, tout va pas bien, j'ai envie que Walid crève.

Lorsque Jasmine nettoie encore un peu mon visage, j'arrive à voir une présence en face d'elle, et je tourne lentement la tête en grimaçant de douleur pour apercevoir un Oscar a l'air inquiet. La pression sur mon épaule s'accentue aussitôt, et un « Ça va ? » franchit ses lèvres, auquel je réponds par un léger hochement de tête. Puis quelques secondes plus tard, il choppe ma main pour la tirer, et pousse mon épaule en même temps pour me redresser. Chose qu'il aurait pas dû faire parce que ce qui apparaît directement dans mon champ de vision en face de moi, c'est Isma... tenant un Walid en très mauvais état par le bras.

Une vague de rage m'envahit aussitôt, mais alors que je m'empresse de me relever pour me jeter sur lui, un vertige me fait perdre l'équilibre, et je suis rattrapé de justesse par deux poignes :

Toujours LàOù les histoires vivent. Découvrez maintenant