Chapitre 24. « Faut pas qu'on oublie la magie qu'y'a dans nos iris »

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Coucou ! 

Juste un petit message pour vous dire que je serai bien tentée d'écrire un bonus du point de vue de Raphaël parce qu'il me manque... Mais je sais pas du tout quoi écrire ! Est-ce que vous avez des idées ? Ça pourrait être des événements de Jim Morrison de son point de vue, ou alors de tout autres événements dont j'aurais peut-être pas parlé, je sais pas. Laissez parler votre imagination !

C'est encore ici un énooooorme chapitre ! Mais si'ou plaît, évitez de vous y habituer, en ce moment ça marche bien, mais si un jour je retourne à des chapitres plus court, je veux pas que vous soyez déçus.

Plein de bisous et bonne lecture ! ❤

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Après que Tarek ait pété un plomb devant tout le monde, plus personne n'a parlé. Ma daronne a pris son téléphone et elle a appelé Hugo. Ce dernier a débarqué une vingtaine de minutes plus tard, seul, et maintenant lui, mes darons, mon grand-père et Tarek sont dans le jardin, en train de parler.

Ça fait dix minutes que mes frères, ma sœur, Zoé et moi sommes dans le salon, en silence, comprenant rien à ce qui est en train de se passer.

Tous installés dans le canapé, Oscar tente tant bien que mal de faire rire Louise, Zoé dit rien, et Elyas se ronge les ongles à côté de moi.

– Putain j'aime pas le voir comme ça, lâche finalement ce dernier. 

Ouais, bah je crois qu'on est deux. À force de le voir tout le temps souriant j'en ai oublié que Tarek était un humain tout aussi capable de ressentir des émotions négatives que les autres.

Elyas garde le silence quelques secondes, puis il lâche avec rage :

– Pff ! Je dis ça comme si j'avais l'habitude. Mais putain je l'ai jamais vu dans un état pareil, j'comprends pas frère !

Mon reuf me fixe, les yeux hagards, comme s'il cherchait une réponse de ma part. Sauf que je suis aussi perdu que lui, j'ai pas la moindre idée de ce qui se passe.

C'est rare que je vois mon frère aussi perturbé. Généralement, il va toujours bien, il sort des conneries h24 et il remonte le moral des autres. Je déteste cette façade triste et inquiète d'Ely.

– Viens on va se dégourdir les pattes, je propose.

Mon reuf acquiesce et me suit sans broncher. Ça me fait un peu chier de laisser Zoé et Louise derrière, mais là on parle d'Ely, et je pense que dans la demi-heure précédente, c'est lui qui a le plus morflé.

– T'as un truc à fumer ? me demande-t-il alors qu'on est sur le point de sortir.

– Nan, déso gros, j'ai tout laissé à Paname.

Parce que je pensais vraiment pas que j'en aurais besoin à Dijon ou à Toulon. Et quelque chose me dit que c'était une belle connerie avec la tournure que sont en train de prendre les événements.

– Putain, pour une fois que ce serait nécessaire... grommelle-t-il avant de descendre les trois marches du perron.

Je sais que pour le coup je vais devoir le laisser vider son sac. Ça arrive pas souvent, et d'habitude c'est tout le temps lui qui me tempère, alors je lui dois au moins ça. 

On marche quelques secondes en silence, les mains dans les poches, sans vraie destination. On se pose finalement dans un petit parc au centre du pâté de maisons jumelées, sur un banc un peu en retrait d'une aire de jeu.

Toujours LàOù les histoires vivent. Découvrez maintenant