Chapitre 7. « But there were things I could not say »

1.4K 99 292
                                    

Coucou ! (j'en connais une qui va être contente que j'ai dit bonjour) Comment ça va ?

Juste une petite mise à contribution (si vous le voulez bien sûr). Ça vous dirait de me dire en commentaire quelles musiques vous aimeriez voir figurer en titre de chapitre ? En vrai je galère de temps en temps à en trouver, donc si je peux vous faire plaisir en plus de pas avoir à trop chercher, ce serait chouette ! Lâchez tout ce qui vous vient à l'esprit !

Plein de bisous ! ❤

____________________________________________________

Le lendemain matin, je suis le premier à me lever pour aller en cours : c'est bien beau de vouloir aller dormir chez Tonton et Tata, mais ils habitent pas tout près d'Auber.

Alice se lève peu de temps après moi et dépose simplement un bisou dans mes cheveux avant de venir déjeuner avec moi. On parle pas, mais je la remercie du regard avec un petit sourire pour ce qu'elle a fait pour moi. Elle a l'air de comprendre puisqu'elle m'adresse à son tour un sourire attendrit avant de caresser brièvement ma joue, faisant se ramollir au passage mon cœur de pierre.

Alice, c'est vraiment une de mes personnes préférées dans cette famille.

Je me prépare ensuite rapidement et enfile un bas de jogging, un t-shirt et un sweat, puis prend mon sac de cours et me dirige vers la porte d'entrée.

Ma tante a sûrement dû réveiller mon oncle puisque ce dernier débarque alors que je m'apprête à sortir, pose une paume sur ma nuque derrière mon oreille, et m'adresse un regard entendu. Je lui adresse un sourire un peu coincé pour seul remerciement et, comme sa femme, il a l'air de comprendre mes non-dits puisqu'il me retourne mon esquisse de sourire.

Les écouteurs dans les oreilles, j'enchaîne ensuite les transports en commun dans la brume Parisienne.

Contrairement à mon frère et ma sœur, j'ai jamais trop kiffé cette ville. C'est trop bruyant pour moi. Trop rapide. Eux aiment bien venir au centre de la capitale les weekends pour voir nos cousins, moi je préfère largement quand Isma vient nous rejoindre à Auber. 

Mais ce que j'aime encore plus, c'est partir en vacances à Dijon ou à Toulon. Putain qu'est-ce que je m'y sens bien là-bas ! Je sais que mes parents regrettent de temps en temps leurs villes d'origine. Je comprends d'ailleurs pas ce qu'on fait toujours là, on serait tellement mieux dans une maison en Province. En plus ma mère se ferait facilement embaucher auprès du club de Dijon ou de Toulon, et mon père pourrait gérer son label à distance.

« Province ». Je souris tout seul comme un con en pensant que ma mère m'aurait déglingué si elle m'avait entendu penser. Elle déteste ce mot. Selon elle, « la France ne se résume pas aux parigots et à la plèbe ». Elle conclut généralement par un « parigot, tête de veau ». Enfin ma mère quoi !

Mon sourire s'efface aussitôt en pensant qu'il faudra que je l'affronte ce soir en rentrant des cours. Et que j'affronte mon daron aussi. Putain j'ai vraiment la flemme de m'embrouiller avec eux.

Quand j'arrive devant les grilles du bahu, Elyas m'attend déjà. On se check en silence tandis qu'il semble analyser ma gueule aux rayons-X.

– Mouais, ça va ! déclare-t-il finalement. Je t'ai vu dans des états pire que ça, on a pas besoin de foutre un sac à patate sur ta sale tronche de babtou.

Je lève les yeux au ciel en souriant avant de lui lâcher un « Ta gueule », puis on s'avance vers notre salle de cours en marchant à deux à l'heure.

– Nan en vrai ça va mieux ? me demande-t-il.

Je hoche la tête :

– Ouais, j'ai parlé avec Ken, ça m'a fait du bien. 

Toujours LàOù les histoires vivent. Découvrez maintenant