Chapitre 17. « Just need you to tell me we're alright, tell me we're okay »

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Coucou ! Je suis désolée si je mets 20 ans à écrire et que les chapitres sont pas oufs, j'ai trop du mal en ce moment. Pourtant j'ai de l'inspiration, mais j'ai vraiment du mal à retranscrire mes pensées. 

C'est le titre du chapitre qui m'a poussé à le sortir aujourd'hui. Twenty One Pilots ont sorti un son hier, comme j'aime beaucoup ces deux être humains j'étais ravie, je voulais à tout prix le mettre dans un titre de chapitre, mais ça aurait été con que ce soit quinze jours après sa sortie. Bref, allez l'écouter, ça enjolive le confinement je vous jure !

Plein de bisous ! ❤

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Y'a pas d'emballage et j'aurais bien voulu pouvoir te le donner en main propre

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Y'a pas d'emballage et j'aurais bien voulu pouvoir te le donner en main propre. Rentre à la maison s'il te plaît, j'ai jamais voulu te foutre réellement à la porte. T'as déconné, j'ai déconné encore plus, on a tous les deux nos tords, et je pense qu'aucun de nous n'est fier de ce qui s'est passé. Donc s'il te plaît, ramène ta grande carcasse d'handballeur à la maison pour qu'on puisse discuter. Et si tu veux pas faire ça, dis-nous au moins que tu vas bien et que t'es chez quelqu'un qu'on connaît, on est morts d'inquiétude. J'arriverai pas à dormir tant que je saurai pas que t'es en sécurité Juju. 

Enfin bref, rappelle-nous s'il te plaît, pour une fois sois pas aussi têtu que ta mère. »


C'est le message que m'a envoyé mon père hier soir. Devant lequel j'ai fondu en larmes... C'est pas tant parce qu'il est émouvant ; au contraire, il essaye juste de me faire revenir à la maison en fait. Mais c'est surtout parce que la soirée avait été beaucoup trop longue et forte en émotion, et parce que j'étais soulagé de voir qu'il m'en voulait pas plus que ça même avant de savoir que j'étais en sécurité. 

Parce que je le connais : sous la colère, en voyant Louise pleurer à cause de moi et ma mère dans tous ses états, il aurait été capable de m'envoyer un message ignoble plein de ressentiment.

Alors ouais, ce matin je me lève le cœur un peu plus léger. Même si je pète pas la forme ; je perds pas non plus de vue que j'ai fait énormément de mal à ma famille en partant de chez moi. Et même si j'ai plus ou moins eu le consentement de mon père pour rester chez Ken et Alice jusqu'aux vacances, je suis pas sûr que ce sera sans conséquence sur nos relations.

En tout cas pour l'instant, le marché c'est que je reste une semaine chez les Samaras : ils ont aussitôt accepté après que je leur ai demandé quand j'ai raccroché avec mon daron car je cite « t'es ici chez toi ». C'est Lola et Maëlys qui vont être contentes tiens !

Aujourd'hui, je prends à 8h, ce qui veut dire qu'il faut que je me lève giga tôt pour aller au lycée : ça me met pas de très bonne humeur, mais il faut que j'assume mes conneries ; c'est soit ça, soit je retourne chez moi ou je vais squatter chez quelqu'un qui habite par trop loin de mon lycée mais de qui je suis moins proche.

Toujours LàOù les histoires vivent. Découvrez maintenant