Chapitre 47. « La colombe est restée sous les décombres »

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Coucou ! Comment vous allez ?

Très bonnes vacances à tout le monde ! Bon courage pour celles et ceux qui travaillent, force à celles et ceux qui ont des examens à réviser, et bonnes fêtes à celles et ceux qui font quelque chose !

Désolée pour la lenteur de publication encore une fois, j'ai pas d'excuse.

Plein de bisous et bonne lecture ! ❤️

PS : l'appartement type Sims 3 avance, l'étage est fait mais je galère avec la cuisine. Promis ça arrivera un jour quand même !

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Elyas se réveille aux alentours de 13h. Vu qu'il est au niveau du sol, il voit pas que je suis réveillé, et il traîne sur son téléphone pendant plus d'une demie heure avant de se lever discrètement, se concentrant sur ses pas pour pas shooter dans une fringue par terre ou un emballage de gâteau. Je ferme les yeux lorsque la porte laisse entrer un rai de lumière quand mon reuf sort, puis je rouvre les paupières pour de nouveau fixer le plafond dans la semi-obscurité de la pièce. À côté de moi, Eda se retourne dans un soupir, puis elle continue de dormir.

Moi, je sais pas quoi faire. Je sais pertinemment que je dormirai pas, mais j'ai pas forcément envie qu'Ely se rende compte que j'ai pas fermé l'œil de la nuit quand je débarquerai en bas. Même si dans tous les cas je sais que je suis coincé et que ça se verra à ma gueule. Mais je sais pas, je suis bien là, dans mon lit, et je suis tellement épuisé que j'y resterais bien toute ma vie.

Une immense pression s'abat sur mon thorax quand je prends enfin conscience de toute l'ampleur des événements de la soirée de la veille. Comme si j'avais fait une dinguerie en étant bourré et que la nuit marquait une séparation entre avant et après, j'ai à la fois l'impression que ma présence sur un toit n'est jamais arrivée, mais au fond de moi j'ai la conviction d'avoir vécu toutes ces scènes et j'ai super peur de devoir affronter le regard de mes deux cousins. 

Putain j'aimerais tellement retourner en arrière pour m'empêcher d'écrire ces messages de merde.

C'est quand je suis en train de me remercier mentalement de pas avoir fait ça un jour où ma daronne et ma sœur était présente qu'Eda commence à gigoter à côté de moi. Ma cousine lâchant un long soupir, je devine qu'elle est en train de s'étirer. Puis le silence s'abat de nouveau sur la pièce avant qu'un léger chuchotement raisonne :

– Juju, tu dors ? me demande-t-elle avec hésitation.

Chose inattendue et complètement débile, les battements de mon cœur commencent à s'accélérer alors que j'hésite entre lui répondre ou fermer ma gueule. Je suis pas réellement en train de commencer à paniquer pour un truc aussi con, si ?

– Juju... chuchote de nouveau ma cousine, un peu plus fort cette fois-ci. 

Bon, allez Jude, de toute façon il faut bien que tu sortes du lit un jour. Et puis plus vite tu te lèveras, plus vite tu pourras te retrouver seul.

Putain ouais, qu'est-ce que j'ai envie qu'Elyas et Eda s'en aillent pour que je puisse retourner me coucher. Je suis tellement fatigué bordel.

Mais avant ça il faut que je fasse genre que tout va mieux. Histoire qu'ils me lâchent la grappe. Ensuite je dormirai, puis ça ira réellement mieux, et tout ce bordel sera loin derrière moi plus vite que je le crois.

– Hmm, je réponds simplement.

– Tu veux encore dormir ? me demande-t-elle d'une voix encore un peu endormie.

Toujours LàOù les histoires vivent. Découvrez maintenant