Chapitre 6. « J'suis comme au bord d'une falaise quand j'dois m'confier »

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Ouais j'ai réutilisé une musique que j'avais déjà utilisé dans Jim Morrison, j'en ai rien eu à foutre. Mais je fais ce que je veux, c'est mon histoire.

Bon, je suis pas très fière de ce chapitre, mais je devenais folle à force de plancher dessus. J'espère quand même que ça va vous plaire.

Plein de bisous ! ❤

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Je débarque chez les Samaras totalement à l'improviste.

J'hésite un peu avant de sonner puis, me rappelant que la réaction de mon oncle et de ma tante pourra pas être pire que celles de mes darons, j'appuie sur le bouton de la sonnette.

C'est la voix d'une des filles Samaras qui me répond, puis la serrure s'ouvre et j'arrive quelques secondes plus tard devant la porte ouverte de leur appartement.

Là, Maëlys m'attend, un air apeuré sur le visage ; ma daronne m'a dit qu'apparemment je la faisais flipper parce que je regardais toujours trop mal Oscar. Et Oscar, pour Maëlys, c'est un dieu vivant.

Je tente un petit sourire pour essayer de la rassurer ; avec le bleu que j'ai surement au visage, j'ai pas envie qu'elle flippe et qu'elle me claque la porte au nez.

- Tes parents sont là ? je demande.

Elle acquiesce doucement.

- Je... Peux entrer ?

Maëlys a l'air d'hésiter, puis elle sursaute en entendant la voix de son père claquer à l'intérieur :

- C'est qui ma puce ?

- Jude ! crie-t-elle.

Il ne faut que quelques secondes à son père pour débarquer devant la porte, les sourcils froncés ; ouais, j'ai pas l'habitude de me pointer chez mon oncle à l'improviste. En fait pas l'habitude de me pointer chez lui tout court.

- Merci ma puce, tu peux y aller, fait-il d'un ton doux tout en me regardant avec méfiance.

Je dois avouer que sur le moment, je suis pas cent pour cent confiant. Déjà, je sais qu'il a cramé que j'étais défoncé. Et si c'est pas déjà le cas, ça va pas tarder. S'ajoutera à ça le moment où il verra l'état de ma gueule, puis celui de mes poings.

En fait c'était peut-être pas la meilleure idée que de venir directement chez lui, j'aurais peut-être dû tenter d'aller chez Max ou chez Ivan.

- Entre.

Aïe. Son ton est aussi tranchant qu'une lame de rasoir, et ça me donne pas du tout envie de rentrer. Mais devant son regard autoritaire, je ne peux que m'exécuter.

- Va t'asseoir.

Je déglutis difficilement tout en me dirigeant dans le grand salon des Samaras, passant à côté des nombreuses photos de famille, des livres, d'un disque de platine, et d'affiches de vieux films.

Décevoir mes darons, j'ai l'habitude. Décevoir mes oncles et mes tantes, un peu moins.

- Qu'est-ce qu'il se passe ?

Lorsque je me retourne vers la voix inquiète de ma tante, les yeux de cette dernière s'écarquillent et elle se rue sur moi :

- Qu'est-ce qui t'es arrivé mon petit chat ? demande-t-elle en caressant doucement ma joue. Qui est-ce qui t'a fait ça ?

Elle regarde son mari en quête de réponse, et ce dernier lui désigne mes poings d'un geste du menton. Les paupières d'Alice se ferment alors brièvement, puis une lueur de tristesse apparaît dans ses yeux tandis qu'elle passe délicatement une main dans mes cheveux :

Toujours LàOù les histoires vivent. Découvrez maintenant