Chapitre 20

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15 août 2017

Je viens d'arriver à Londres après quelques semaines de vacances chez mes parents en France. J'ai revu ma meilleure amie Jasmine.

C'est Anthony qui vient me chercher à l'aéroport. On part directement pour sa colocation. On n'a pas beaucoup discuté quand j'étais en France. Le trajet est silencieux, quand on arrive chez lui, on monte directement dans sa chambre. À peine il ferme la porte, qu'il me prend de manière assez violente pour m'embrasser. Je suis un peu choquée par son comportement. Je réponds tout de même à son baiser, il m'avait manqué. Il me pousse sur son lit, il est au-dessus de moi et m'embrasse agressivement.

- Antho, on peut quand même un peu discuter avant non ?

Il ne m'écoute pas, il continue. Il passe sa main sous mon débardeur et commence à malaxer mes seins.

- Anthony, tu me fais mal ! arrête !

- Oh, mais ta gueule bordel !

Je me raidis. Son regard est noir, je commence à avoir peur.

- Anthony, est-ce que tu voudrais juste te reculer trente secondes s'il te plait. On n'a pratiquement pas parlé ces trois dernières semaines.

Rien n'y fait, il devient même plus insistant. Je ne sais pas par quel miracle, mais je trouve le courage de lui lancer un coup de genou dans les parties intimes quand il se relève pour enlever son t-shirt. Il hurle de douleur, et je me dépêche de me relever du lit et de me diriger vers sa porte. Il m'attrape par le bras.

- Tu vas où comme ça.

- Chez moi, je n'ai clairement pas envie de rester ici. Pas quand tu as ce comportement.

Il ricane, son emprise me fait mal, j'essaie de retenir mes larmes.

- Oh, la petite va pleurer, siffle-t-il.

- Mais qu'est-ce qui te prend Antho ?

- Tu m'as saoulée à faire la prude ces derniers mois. Je veux juste te baiser moi.

- Pardon ? T'es un vrai connard en fait.

De rage, je le gifle, mauvaise idée... il réplique et m'envoie valser contre le mur.

- Tu étais le premier à me faire des crises de jalousies, le premier à me dire de prendre mon temps. On a couché ensemble je te rappelle... et là trois semaines de silence et tu veux juste me baiser ? Bravo, quel gentleman.

- Oh ça va, je suis sûre que tu as baisé des gars en France. Ça se voit sur ton visage, fallait bien que je marque mon territoire.

- Tu peux supprimer mon numéro.

J'ouvre la porte de sa chambre et je récupère ma valise qui est à l'entrée. Je sors en courant de chez lui et je ne m'arrête de courir qu'en arrivant à la station de métro.

Je mets une heure pour rentrer chez les Waterson. Même si je commence l'école de communication, je reste leur jeune fille au pair, comme ça je me fais un peu d'argent. Je sonne, mais personne n'ouvre et je n'ai pas de clefs. Il est passé 18 heures... ils sont peut-être chez les Holland pour l'apéro. Ma joue commence sérieusement à me brûler et ma tête tape de plus en plus.

Je me dirige donc chez les Holland, je sonne.

- Emma ?

- Salut Tom...

Je ne m'attendais pas du tout à le voir. Je devais avoir un air pitoyable. Pourquoi est-ce que je n'avais pas de clefs avec moi.

- Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? me demande-t-il inquiet.

My life is a movie - Tom HollandOù les histoires vivent. Découvrez maintenant