Bonjour à toi ! Cette histoire compte beaucoup pour moi alors j'espère vraiment qu'elle te plaira ! Elle est probablement loin d'être parfaite alors si tu as quoi que ce soit à me dire, que ce soit positif ou négatif, n'hésite pas. Je lirai avec attention ton commentaire tant qu'il est constructif et sans méchanceté.
Je mettrai un chapitre chaque Mercredi et chaque Dimanche alors bonne lecture à toi ! 😊
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- Ben, on y va !
Un grognement se fait entendre dans la cuisine. Habituellement, je me jetterais silencieusement sur mon arme et le couteau de cuisine que j'ai trouvé en arrivant ici mais ce bruit n'est rien d'autre que le mécontentement de mon petit frère.
- On est obligé de partir ? On pourrait rester un jour de plus.
Mon frère, Ben, débarque devant moi, un sandwich prêt à être englouti.
- Je ne vais pas me répéter encore une fois. Prend tes affaires, on a du chemin à faire aujourd'hui.
- Mais Adi, personne ne sait qu'on est là ou même qu'on existe alors on pourrait se reposer, juste une journée.
- Non, Ben. Si un infecté nous entend, l'appartement ne nous permettra pas de sortir alors on part aujourd'hui pour aller vers le nord.
- Le nord ? Tu veux aller au Canada ?
- Non, on s'arrêtera à la frontière et on la longera.
Mon frère me demande, depuis maintenant plus d'un an, si on peut se poser dans un endroit sans danger mais il n'a pas compris qu'aujourd'hui, aucun lieu n'est sûr. C'est pourquoi j'ai décidé qu'il était préférable de bouger tout le temps. La nuit on trouve une maison ou un bâtiment ouvert pour y dormir et on repart. J'ai toujours rêvé de sillonner les Etats-Unis mais sûrement pas dans ces circonstances.
- Je peux emporter ça ?
Ben me pointe avec un arc et une flèche et connaissant sa maladresse, je me précipite hors de portée de larme.
- Pose ça tout de suite ! Tu veux me tuer ?
Il admire l'arc qui devait appartenir à un professionnel et le pose se rendant compte de sa bêtise.
- Désolé, je ne voulais pas te faire peur !
- C'est rien, tu n'as pas tiré.
Je soupire, excédée par son manque de sérieux et me remets à trier la nourriture qu'il nous reste.
- Tu es prêt ?
- J'en ai marre, je ne veux plus marcher.
Je me retourne pour faire face à mon frère et m'agenouille à sa hauteur.
- Je sais mon grand mais on n'a pas le choix. Personne ne doit nous trouver.
Après avoir pris mon frère dans les bras pour le rassurer, je mets mon sac à dos. Ben fait de même et nous descendant, armes braquées vers la sortie.
- Tu ouvres la porte et te plaques contre le mur au cas où.
Mon frère acquiesce et se met en position avant de débuter un décompte de trois secondes. Quand la porte s'ouvre, la rue est déserte. On sort le plus doucement possible pour ne pas se faire surprendre par un infecté. Ils sont de plus en plus nombreux et en croiser plus d'un à la fois risquerait de nous tuer.
- On doit aller vers la droite jusqu'au bâtiment là-bas et après vers la gauche.
- Je te suis.
Les premières minutes se font dans le silence le plus complet. Ben comme moi sommes sur nos gardes. On ne sait jamais comment la journée va se dérouler et le moindre bruit peut attirer l'attention des infectés. Mais aujourd'hui, ce n'est pas ce qui me préoccupe le plus. Le ciel est noir et la pluie peut tomber à chaque seconde alors je fais en sorte de diriger Ben le plus proche d'un abri, sans l'inquiéter, quitte à changer le trajet initialement prévu.
- Tu as entendu ?
Ben se tourne vers moi, brisant le silence qui règne depuis bientôt une heure. En général, on se met à parler, tout en restant sur nos gardes après avoir bien étudié l'environnement mais dans une grande ville comme Seattle, le risque d'être pris par surprise est trop important pour se laisser distraire.
- Oui. On doit vite trouver un bâtiment ouvert, l'orage est tout proche, la pluie aussi.
On se met à courir sur le trottoir pour essayer d'ouvrir les portes. On ne peut pas se permettre de casser les fenêtres, ça attirerait l'attention mais le tonnerre se fait de plus ne plus fort et la pluie ne devrait pas tarder.
- Ici !
J'entends mon frère crier mais je l'ai perdu de vu. Il n'est pas dans mon champ de vision et je déteste ça, il le sait. Il apparait d'une ruelle perpendiculaire à celle dans laquelle je me trouve et me tire par le bras.
- Vite !
- Ben, c'est bon. Calme-toi.
On entre dans le bâtiment. Ça devait être les bureaux d'un journal aux vus des pancartes qui annoncent l'emplacement de la section sport, faits divers ou encore de l'impression. Mon frère tente de monter dans l'ascenseur mais sans électricité, celui-ci est hors d'usage alors je lui indique la porte de l'escalier.
- On peut rester à cet étage.
Nous sortons des escaliers au second étage et tombons sur un long couloir. Nous entrons dans la première pièce sur la droite et la sécurisons.
- Je vais aller faire un tour pour surveiller qu'il n'y ait personne.
- Je veux venir.
Mon frère me suit, presque collé à moi.
- Tu devrais te reposer un peu.
- Oui mais
Il déteste les orages, j'en ai conscience mais si je croise quelqu'un je préfère le savoir dans une pièce que j'ai déjà sécurisée.
- Ben, on fait comme d'habitude.
Il baisse la tête tandis que je dénoue le foulard qui me tient les cheveux en arrière.
- Tu le serre fort jusqu'à ce que je revienne.
Il le prend et s'éloigne pour se mettre contre la grande baie vitrée. Je pars vérifier chaque pièce, fermant les portes derrière moi pour être avertie si je suis suivie. Quand j'ai fini l'étage, je rejoins mon frère et le retrouve les yeux fermés, le foulard serré contre sa poitrine.
- Je suis là maintenant.
Il se jette sur moi et ne me lâche pas pendant plusieurs minutes avant de retourner devant la baie vitrée pour observer la pluie tomber.
***
- Adi !
Je suis secouée dans tous les sens par mon frère. Je me suis endormie sans m'en rendre compte, ça ne devrait pas arriver !
- Viens voir !
Je me lève et m'avance vers la grande fenêtre ne comprenant pas ce qui peut bien rendre mon frère si enthousiaste.
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After The Rain
Science FictionEt si votre vie basculait en une fraction de seconde? Le 22 mai 2020, une averse tombe. La différence? Celle-ci contient un virus. Quiconque est en contact avec entre dans une hallucination constante. Les humains deviennent des dangers pour les inf...