opposites [bakugo katsuki] TRADUCTION [Terminé]

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Shoto n'a jamais compris le concept de ce genre de spectacle... ceux qui conduisent les spectateurs assoiffés à baver sur la scène : des concurrents prêts à se déchirer pour quelque chose d'aussi simple qu'un titre.

Un titre unique, stupide, fini, qui ne voulait rien dire.

Il a pensé à ça, en montant les escaliers jusqu'à la plate-forme.
Le poids de ses bottes semblait plus lourd qu'avant, le béton en dessous plus rugueux.
Ses cheveux se détachaient de ses yeux lorsqu'il atteignait le sommet, laissant place à la vue de Midoriya debout de l'autre côté.

Il a regardé le garçon pendant un moment... si vert, si nouveau, si innocent.

Cela lui a fait réaliser qu'il ne comprenait pas non plus les candidats.

Les gens comme Midoriya, comme Bakugo.
Ceux qui se soumettent à être montrés comme des pitbulls jetés dans un combat de chiens.

Qu'est-ce qu'ils en ont retiré, à part la fierté ?

Mais peut-être que ce n'est qu'un préjugé, peut-être qu'il leur en voulait juste.

Ceux qui ne cherchaient que des choses aussi insignifiantes qu'être le numéro un.

Il y a pensé, en se tenant immobile juste à la frontière des limites.
Alors qu'il le faisait, la foule se sentait silencieuse, et pourtant, un seul son éclipsait encore celui du souffle dans sa poitrine.

Il a entendu les flammes de son père, de loin, quelque part perdu dans les tribunes, sa voix égale.

Pendant un moment, Todoroki a ressenti de la tristesse.
A cause de la vue qu'il avait devant lui.
Des bruits qui affluent dans son esprit.

Parce que toi.
Tu n'étais ni une concurrente ni une spectatrice.
Tu n'étais ni son père ni sa mère.

Mais il t'a vu dans les yeux de Midoriya, dans son innocence...
Et il t'a entendu dans le feu de son père.

Serrant les poings, le garçon a forcé la tristesse à s'évanouir.
Le bruit du feu et la vue de l'innocence s'effacèrent avec lui.

Et alors quoi, il ne pouvait pas comprendre ?

Il a compris sa rage.
Il a compris qu'elle était assez puissante.

Puissant pour éteindre le son et l'arrogance de ces flammes pour de bon, peu importe si cela éteint votre lien aussi...

Mais Shoto semblait toujours oublier :

Comme il se perdait facilement quand il faisait noir...
Comme c'était difficile de trouver son chemin sans toi à ses côtés.

***

"Donc," dit Todoroki, debout entre les foyers à l'entrée du ring. Levant lentement les yeux du sol vers Deku, il a froncé les sourcils avec des yeux encapuchonnés. "Tu es toujours là alors."

Midoriya a dû lâcher un soupir pour se maintenir en équilibre à la voix de Todoroki.
Elle était si basse, calme, menaçante, mais il l'entendait malgré la foule.
Se déplaçant vers l'avant, juste dans l'arène, le garçon essaya de s'accrocher à son objectif plutôt qu'à son inhibition.

"Todoroki". Il dit, choisissant de ne pas avoir peur de la personne en face de lui... essayant de se souvenir de ce que sa douleur lui faisait être. "Je comprends ce qui se passe maintenant."

En face de lui, Shoto n'a pas bougé ni réagi à ses paroles.
C'était comme s'il n'était plus lui-même.
Comme si c'était juste sa colère qui se tenait à sa place.