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C'est le dernier chapitre de la première partie de Opposites
La partie 2 est le prochain arc et la prochaine phase

Je rappelle que je publie des mises à jour, des illustrations et tout ce qui concerne l'histoire sur mon Instagram (Lancaliii)

Certaines personnes demandaient, la playlist spotify est sur Lancali, nom Opposites

***

L'entraînement après la patrouille était encore plus difficile que le jour précédent. Tu avais mal partout, trop de petites douleurs te démangeaient pour que tu continues.

Mais tu étais en colère. Peut-être que cette colère était là pour masquer quelque chose. Mais chaque fois que tu jetais subtilement un coup d'œil vers Bakugo en reprenant ton souffle et qu'il croisait ton regard... ce n'était plus comme avant.

La dureté de son regard était glaciale... ses yeux rouges et chauds, devenus froids. Mais à chaque fois qu'il détournait le regard, c'était comme si tu n'étais qu'un objet dans la pièce qu'il avait accidentellement regardé. Quelque chose qui lui était indifférent.

Qu'il aille se faire voir.

Peut-être qu'il était aussi en colère. Une colère tranquille. Mais tu l'as détesté... chaque aspect de sa colère. Ce n'était pas du tout son genre. Quand vous vous regardiez à travers la pièce, il y avait un poids de taquinerie, de moquerie, de tension lascive même.

Mais il faisait toujours chaud.
Il était toujours chaud jusqu'à maintenant.

Jusqu'à ce que, la veille, il s'endorme dans le fauteuil de l'autre côté de la pièce plutôt qu'à côté de toi.

Il a quitté la formation dès que Jeanist a dit que les stagiaires pouvaient retourner dans leurs chambres ou rentrer chez eux. Ce n'était pas son genre. D'habitude, il criait qu'il partait une fois qu'il avait terminé et continuait jusqu'à ce que ses muscles soient tout gonflés et en sueur pour avoir l'impression d'avoir fait quelque chose.

Mais pas cette fois.
Cette fois, il est parti sans un mot dès que Jeanist a donné le signal.

Tu l'as suivi dans la chambre et aucun de vous n'a dit quoi que ce soit.

Il ne reconnaît même pas ton existence.

Est-ce qu'il ne t'a parlé que pour faire croire que tout était normal ?

Parce que maintenant, c'est comme si on attendait que tout soit fini. Ce stage, cette semaine, cette période de temps qu'il a été forcé de passer avec toi...

Ses cheveux étaient plus souples que d'habitude, leur caractère hérissé habituel ne les tenant pas aussi bien en place. Un seul épi pendait paresseusement à son oreille et un stylo pendait entre ses dents.

Le seul bruit qu'il émettait était celui de papiers froissés ou de pages tournées.

Mais lui... il était si calme. Même sa présence, qui a toujours réussi à être une chose bruyante en soi... la façon dont il entrait dans les pièces, sa posture, même la façon dont il avait une expression presque constante de dégoût sur son visage... il était toujours intrinsèquement bruyant et animé et vivant... alors quoi !?

Dans ton coin, tu as pensé que c'était trop gênant de dire quoi que ce soit. Tu t'es dit qu'il avait peut-être besoin d'espace, que tu avais peut-être violé une limite en le touchant comme tu l'avais fait la veille et qu'il avait peut-être l'impression d'avoir violé une limite en t'embrassant.

opposites [bakugo katsuki] TRADUCTION [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant