opposites [bakugo katsuki] TRADUCTION [Terminé]

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Retourner à la cachette ne semblait pas être une option. Mais quand tu fuis les deux côtés d'une guerre, où aller si ce n'est ce que tu connais ?

Tu as couru aussi longtemps que tu le pouvais avant de devoir te cacher. Au moment où l'aube a pris le ciel, tu as fait ton chemin... eh bien... ça fait mal de dire chez toi.

Tenko ne t'aurait pas puni ou fait du mal pour ce que tu as fait. Tu ne pouvais pas en dire autant de Dabi.

"Salope !" Il a hurlé, ses mains s'agrippant une fois avec une force de fer à retourner la table basse au moment où tu as franchi la porte.

Tout ce qui se trouvait dessus est tombé sur le sol, les meubles en bois, déjà instables, ont glissé sur le sol. Tu n'as même pas tressailli. Tu n'as même pas laissé ton regard quitter le sol alors que tu fermais la porte derrière toi.

"Putain, c'était quoi ça !?" Dabi a encore crié.

"Urgh, ils sont encore en train de le faire." dit Compress en se pinçant l'arête du nez sous son masque, assis sur le dossier du canapé à côté de Twice.

"Hé les gars, calmons-nous, il n'y a pas besoin de se battre !" Twice avait une affinité pour le maintien de la paix. "Je parie sur T/P !" En quelque sorte.

Toga n'a rien dit. Elle a été la première à remarquer ton menton incliné vers la terre, quelque chose de différent dans la façon dont ton corps entier semblait mou à l'exception des muscles qui te tenaient debout.

Tes cheveux étaient trempés par la pluie, tes vêtements aussi. Ils avaient un peu poussé, mais la longueur était encore assez courte pour laisser apparaître ton visage. Et tu n'as jamais été la personne la plus heureuse de la ligue, pas après ce que tu avais vécu. Mais il y avait toujours un sens de la vie en toi... un sourire ici et là, quelque chose d'intrinsèquement toi à propos de soudain, plus souvent qu'autrement, des blagues sombres qui éclairaient ton expression, un sens de l'attachement que tu portais aux personnes dans la pièce évident dans tes yeux chaleureux.

Elle était sûre que ce n'était pas la première fois que tu devais faire quelque chose que tu regrettais. Ou expérimenter quelque chose qui te fait mal aux os. Mais Toga n'avait jamais vu ces yeux chauds si morts.

La main de Dabi s'est refermée sur ta gorge sans prévenir, te poussant contre la porte. Tu ne l'avais même pas entendu s'approcher. Tu n'as pas réagi lorsque la sensation du métal liant la peau de sa paume a pressé contre ta trachée ou que ses doigts ont serré tes veines.

"Tu pensais pouvoir me tuer avec une petite tempête ?" Il a demandé, plus de morsure que d'aboiement derrière sa prise serrée.

Tu as dégluti à cause de l'inconfort. Mais la douleur encore fraîche d'avoir à laisser tes amis derrière toi une seconde fois n'a pas permis à ton visage de grimacer à sa dureté. Dabi ne semblait pas s'en soucier.

Au début, tu aurais pu penser que c'était la gêne qui s'était transformée en une colère insatiable. Ce n'était pas le cas. C'était la perte de quelque chose qu'il pensait que tu partageais.

Une confiance florissante que tu as tué par les racines. Et tu ne l'as même pas regretté une seconde.

"Si je voulais te tuer, tu serais mort." Tu as chuchoté, comme si tu lisais un fait dans un manuel.

"C'est ainsi ?" Sa question était empreinte d'ironie, car il aurait pu t'écraser la gorge et te regarder suffoquer. Mon Dieu, il était si imprévoyant, si stupide parfois, que tu aurais aimé avoir l'énergie de rouler les yeux.

"Tu es celui qui a dit que mon pouvoir mettrait fin au monde." Tu as murmuré à nouveau, aucune émotion ne traversant ton visage, si ce n'est l'apathie. "Tu n'as aucune idée de l'énergie qu'il faut pour l'empêcher de briser tous les os de ton corps en ce moment."