opposites [bakugo katsuki] TRADUCTION [Terminé]

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(Ce chapitre contient quelques spoilers manga mineurs concernant l'histoire de Shigaraki, mais aucune référence majeure)

Parce que certaines personnes sont confuses :
Bakugo ne pense pas que T/P et lui ne sont pas ensemble... il pense juste que "sortir ensemble" n'est pas suffisant pour représenter ce qu'il pense qu'ils ont. Il pense que sortir, petit ami, petite amie... ça a l'air puéril.

Shigaraki se souvenait d'une époque où il était petit. Une époque où son nom était Tenko.

Une époque où il vivait dans une maison avec une jolie cour dans laquelle il passait tant de temps.

Cependant, c'était aussi une époque où il vivait avec ses parents.

Ses parents étaient des gens bien, il le savait, mais ce n'était pas des gens bien pour lui.

Il avait aussi une petite sœur à l'époque. Ses parents étaient un peu meilleurs pour elle que pour lui. Ses cheveux étaient foncés comme les siens. Elle était gentille et sans-alter au début, tout comme lui.

Ils jouaient ensemble avant. Il se rappelait ça : Les petits jeux de se pourchasser les uns les autres avec des bâtons et de faire semblant d'être des héros... les jeux de tag et de se peindre les ongles avec de la peinture au lieu du vernis.

Ils n'avaient pas beaucoup de jouets, donc... ils ont juste fini par jouer ensemble avec leur imagination à la place.

Mais au fil des ans, le père de Tenko est devenu moins gentil, sa mère de plus en plus ignorante à quel point son mari pouvait être cruel pour son enfant. Et quand Tenko était expulsé de la maison pour avoir fait quelque chose de mal, comme laisser tomber une assiette ou parler de héros, il pleurait pendant des heures.

Il s'est caché dans l'étable de sa famille, son eczéma de l'excoriation étant non traité et irrité. C'était douloureux de sentir les larmes s'infiltrer dans ses cicatrices, mais il a quand même pleuré et pleuré.

Parfois, cependant, chaque fois qu'il pleurait si silencieusement, longtemps et seul que ses parents avaient oublié qu'il était même à l'extérieur, sa sœur grinçait la porte de la remise ouverte.

Un brin de lumière pénétrait dans l'espace obscur. Tenko levait les yeux pour la voir debout, un regard coupable sur son visage.

Ce n'est pas elle qui a causé des contusions sur sa peau ou les cicatrices émotionnelles causées par les hurlements et les cris. Ce n'était pas sa faute, mais toujours il y avait des remords dans ses yeux. Comme si elle pouvait faire plus qu'arrêté ses parents de leurs actes de violence et de négligence.

Elle est allée s'asseoir à côté de lui. Sa sœur était sans-alter, encore trop jeune pour comprendre qu'il l'était aussi... mais c'était une des raisons pour lesquelles son père lui en voulait tant.

Alors qu'elle était assise à côté de son frère, la petite sœur de Tenko s'est blottie dans son épaule, lui a tenu la main, lui a promis que tout irait bien et qu'elle ne voulait pas le voir pleurer.

C'était un de ses derniers souvenirs d'elle. Son toucher alors qu'elle tenait sa main. Ses aimables paroles avant qu'elle ne s'endorme sur son épaule...

Il a vu beaucoup de sa sœur en toi.
Dans ta gentillesse, une personne qu'il avait oublié une fois. Mais il a vu beaucoup de sa mère en toi aussi. Quelqu'un qui une fois s'est soucié, mais l'a oublié. Et bien que tu n'aies jamais été foncièrement cruelle, il était difficile de ne pas voir son père dans tes yeux le jour où il a senti que tu l'avais abandonné.