Une Cage et des liens 🔞 ( terminé)

Chapitre 29

Le visage en sang et bien sonné, le perdant ne peut rien faire quand Vince lui saisit trois doigts et qu'il lui renverse au point de les déboiter.

— Tu la touches encore et j't'enterre vivant ! le menace-t-il. C'est clair ? grogne-t-il, haineux, tout en lui serrant la gorge.

— Oui, répond le blessé d'une voix étouffée par l'étau de sa poigne.

Vince se relève et regarde Jeanne qui s'est remise debout. Le sentiment de honte qu'elle éprouve n'est pas clair, elle ne sait pas si c'est à cause de sa chute pittoresque, ou si c'est parce qu'elle sait qu'elle devrait être effrayée par le côté psychopathe de Vince, mais au lieu de ça, elle n'en est que plus attirée par lui :

— Ça va ? lui demande-t-il, inquiet.

— Je n'ai rien, le rassure-t-elle en le dévisageant.

— T'es pas obligée de rester, ta soirée te s'ra payée ! lui affirme-t-il conscient qu'il y a du monde qui les écoute.

— Je reste, Jean va avoir besoin d'aide ! affirme-t-elle sans lâcher son regard inquiet.

— Comme tu veux, souffle Vince avant de s'éloigner.

Jeanne qui résiste depuis des mois à l'attraction qu'il y a entre eux, n'a aucune envie de s'éloigner de lui, surtout pas maintenant. Alors elle reprend son poste et aide Jean en posant une attelle à l'homme que Vince vient de défoncer pour elle...

La soirée a été animée et les combats ont régalé la foule. Jeanne part un peu avant la fin, car les blessures des combattants ne sont pas graves. Au vu de la route qu'il faudrait faire pour rentrer chez elle, Jeanne a pris une chambre d'hôtel, comme quelques autres membres du Circuit.

Dans sa chambre, elle sort de la douche et enfile culotte et débardeur, toujours troublée par l'effet que Vince a sur elle. Toute la soirée, elle a senti son regard posé sur elle, déclenchant une agréable chaleur au creux de ses reins. Et quand il ne la regardait pas, c'est elle qui le cherchait des yeux, accélérant les battements de son cœur.

Face au miroir, Jeanne essuie la buée et s'y dévisage. Elle meurt d'envie que Vince vienne frapper à sa porte, mais en même temps, leur différence d'âge lui fait peur.

Quand elle entend toquer, son cœur bondit et son pouls s'accélère. En s'approchant de la porte, elle sait qu'en lui ouvrant, il n'y aura pas de retour en arrière possible après ça.

Elle laisse Vince entrer et referme derrière lui, consciente d'être peu vêtue. Alors qu'ils se font face en silence, Vince l'étudie de pied en cape et il lui glisse une mèche rebelle derrière l'oreille. Ce contact les électrise et ils se jettent l'un sur l'autre pour s'embrasser à pleine bouche, affamés l'un de l'autre.

Jeanne lui enlève très vite son blouson et lui fait retirer son t-shirt. Le débardeur de Jeanne s'envole, puis elle se retrouve soulevée et adossée à la porte, où Vince appuie son érection contre sa fente, couvrant sa gorge de baisers.

Il la porte jusqu'au lit pour l'allonger et lui ôter sa culotte. Après ça, elle le regarde éjecter ses bottes de motard et le reste de ses vêtements. Dans la chiche lumière de la chambre, son corps nu est parfaitement sculpté. Tout en lui exprime une force brute maîtrisée, comme un animal tenu en laisse, prêt à bondir sur ordre.

Vince monte sur le lit pour s'allonger à côté d'elle et la couvre de baisers. Quand il s'installe entre ses cuisses, Jeanne se prépare à recevoir toute sa bestialité, au lieu de quoi, il la pénètre en douceur, s'enfonçant lentement, allant, venant, profondément en elle.