Obnubilée par la main de Vince, Jeanne acquiesce d'un hochement de tête et fait un mouvement vers lui :
— Oh non, Jeanne, regarde-moi, c'est tout ! ordonne-t-il tandis qu'il se branle plus vite et plus fort.
Jeanne rougit et sent un désir animal monter en elle, surtout qu'elle sait qu'il ne la quitte pas des yeux, alors qu'elle ne peut détacher son regard de son sexe.
« Jeanne ! » gémit-il alors que ses hanches ondulent au rythme de sa masturbation et que la jouissance est toute proche. Sa main poursuit son mouvement de va-et-vient pour faire durer son plaisir jusqu'à l'éjaculation.
Fascinée, Jeanne, qui le dévisage durant l'orgasme, accroche son regard avec la pensée délirante qu'il aurait dû se vider en elle.
Le plaisir atteint, Vince est détendu et affiche une mine comblée.
— T'es tellement belle quand tu jouis, lui souffle-t-il. Montre-moi ! ordonne-t-il.
Un sentiment de gêne fait retomber son désir. Jeanne, qui s'est touchée plus d'une fois en pensant à lui depuis qu'elle l'a rencontré, ne se sent pas capable de le faire devant lui.
Vince roule sur le flanc et soutient son regard hésitant :
— Tes seins sont magnifiques, lui souffle-t-il. Caresse-les pour moi !
Envoûtée et désinhibée, Jeanne s'allonge sur le dos et pose ses mains sur sa poitrine pour se presser les seins, mais elle ne sent pas le désir revenir et veut arrêter.
— Regarde-moi, Jeanne ! déclare-t-il d'une voix rauque alors qu'un désir brûlant fait briller ses yeux.
Le feu de cette passion embrase Jeanne qui ne le quitte pas du regard, aussi ses caresses deviennent plus sensuelles.
— T'es tellement belle, s'émerveille-t-il. Caresse ton ventre, lui souffle-t-il.
Jeanne réalise qu'elle ondule légèrement des hanches sur le matelas, alors elle relève et écarte les cuisses, tout en faisant glisser lentement sa main sur son corps, puis sa paume va encore plus bas.
Sous le regard enflammé de Vince, elle gémit en titillant son clitoris, puis elle se pénètre de deux doigts. Elle alterne caresses de paume et pénétrations pour faire durer le moment, mais c'est lui qu'elle veut en elle, alors elle va chercher son point sensible et se fait jouir...
Son plaisir n'est pas aussi violent que celui que Vince lui a procuré, mais elle soupire d'aise en retirant ses doigts, et tout en allongeant les jambes, elle pose sa main sur son ventre.
Vince lui prend le poignet, puis il fait en sorte de dresser ses deux doigts et les prend dans sa bouche. Jeanne retient son souffle quand elle sent sa langue chaude et humide presser contre ses appendices couverts de sa sève, alors même qu'il les aspire et les suce en la dévisageant.
— J'en veux plus, Jeanne ! souffle-t-il avant d'embrasser sa paume. Tu me laisserais faire ? lui demande-t-il.
Incapable de répondre, Jeanne acquiesce et écarte les cuisses. Vince s'installe sur elle, et la couvre de baisers, puis il embrasse, lèche, suce et mordille, embrasant sa peau dans sa lente exploration.
Quand il s'installe enfin entre ses cuisses, Jeanne gémit d'anticipation et relève les bras pour s'accrocher au bord du matelas... Les sensations sont intenses tant grâce à sa barbe naissante, que par son souffle, ses lèvres et sa langue... Vince la savoure, jusqu'à darder en elle.
« Oh mon Dieu, viens » l'implore-t-elle, brûlante d'un désir aussi primal que son amant.
La sonnerie de son portable retentit et la sort de ses souvenirs. Elle s'étire pour attraper le téléphone et s'assied en voyant son interlocuteur :
— Allô, Charline, tout va bien ? s'inquiète-t-elle, la voix éraillée par le sommeil et sa courte nuit.
Jeanne se lève et passe un peignoir, après la brève conversation avec sa fille. En quittant la chambre, ses pensées fusent. Le silence dans le chalet est rompu par les gargouillis de la cafetière, dont l'odeur fleure bon jusqu'à elle et éveille son appétit.
Jeanne file à la salle de bain, mais jette un œil à tout hasard dans la pièce à vivre, claire et spacieuse, où cuisine et salon sont bien délimités par un mobilier chic et cosy. L'ordinateur de Vince trône sur la table basse devant le canapé, mais lui n'est pas là. Comme chaque matin depuis qu'ils sont au chalet, il a dû sortir pour lui acheter des viennoiseries.
Vingt minutes plus tard, les cheveux humides et la peau rosie par la douche, Jeanne gagne la cuisine en peignoir, où Vince vient de déposer les croissants sur la table. Elle s'approche de lui souriante et passe les bras autour de son cou, tout en se cambrant pour s'appuyer contre le torse de son amant.
— Bonjour, susurre-t-elle.
Vince l'enlace et lui dépose un tendre baiser sur les lèvres :
— Bonjour, Jeanne ! lui souffle-t-il parfaitement détendu.
— Merci pour les viennoiseries, lance-t-elle en s'écartant. Je meurs de faim !
— Moi aussi, déclare-t-il alors que le désir illumine son regard pendant que Jeanne va se servir du café.
Jeanne lui sourit avant de prendre une gorgée tout en cherchant la meilleure approche pour lui parler.
— J'ai eu Charline au téléphone ce matin, lance-t-elle en s'appuyant au plan de travail.
— Laisse-moi deviner, soupire-t-il en se servant une tasse de café. Elle a foutu l'feu à ta maison et tu vas venir vivre avec moi ! ajoute-t-il tout sourire.
— Non, la maison est entière, ricane-t-elle.
— Dommage, se désole-t-il.
Jeanne le dévisage et sait qu'il est très sérieux. Il espère vraiment que très bientôt, ils vivront ensemble. Mais quel futur peuvent-ils avoir, lui qui a trente-cinq ans et elle, cinquante-trois ans...
— Charline vient de m'informer qu'elle va passer la soirée du réveillon avec Yvan à l'hôpital, explique-t-elle.
Vince approuve l'annonce d'un hochement de tête et soutient son regard, car son esprit vif a déjà tout analysé.
— Le souci, c'est qu'on doit rendre la chambre le trente-et-un au matin, ajoute-t-elle.
— C'est vrai, affirme-t-il en affichant un regard de prédateur.
— Et puis... souffle-t-elle. Toi et H avez déjà organisé votre soirée !
— Ouais, souffle-t-il en faisant un pas vers elle. Mais j'vois pas où est le problème, ajoute-t-il alors que d'une main il joue avec la ceinture de son peignoir et de l'autre il lui fait tendrement lever le menton.
— Tu n'es pas obligé de changer tes plans pour moi, explique-t-elle alors qu'il approche ses lèvres des siennes.
Vince tire sur la ceinture et écarte les pans du peignoir pour admirer son corps nu. Il glisse la main sur sa taille et la plaque contre lui, prêt à fondre sur ses lèvres.
— C'est toi que je choisis, Jeanne, lui déclare-t-il. Toujours ! ajoute-t-il avant de l'embrasser.
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y'a rien à faire, j'adore vraiment ce couple 🥰🥰💕💕💕
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Une Cage et des liens 🔞 ( terminé)
RomanceSpin off de Boomerang Vince, H et Patrick sont Les Fondateurs de la Cage : Ils organisent des combats MMA clandestins. Ils mènent chacun une double vie, mais sont liés par une amitié de longue date. Amitié, amour, danger et combats sont inextric...