Chapitre 38

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Jungkook

    Dans la chambre, Zéphyr n'est pas là. Il doit encore terroriser les cuisiniers ou courir dans la forêt.

« Je veux juste que tu me promettes une chose. » Lilith me retient par le poignet.

    J'en ai marre de faire des promesses. Il faut que les gens se rendent compte que faire une promesse implique la non-confiance d'une personne au point qu'elle doive engager son propre honneur afin d'être crue. Je ne suis pas un menteur et je pense être celui qui a le plus d'honneur ici. Pourquoi dois-je toujours justifier mes actes par des promesses envers des personnes qui ne tiendront peut-être même pas leurs engagements.

« S'il était possible de ne pas le faire, ce serait encore mieux. » je reconnais.

    Lilith referme la porte délicatement derrière elle puis dépose son regard presque inhumainement violet dans le mien.

« Promets-moi que tu ne me jugeras pas. Je t'ai dit que je ne connaissais pas grand-chose du sexe et je ne mens pas.

— Je t'ai dit que le sexe n'était pas le plus important avec moi. »

    Je ne sais pas de quoi elle a besoin pour se sentir en confiance. Je n'ai pas des attentes particulières parce que je sais justement qu'elle n'a jamais rien fait à un homme, même pas de simples caresses.
    Je coince le menton de Lilith entre mes doigts puis je pose mes lèvres contre les siennes.

« Et si finalement, c'était toi qui me faisais confiance ? je demande. Tu ne veux pas mal faire et tu ne sais pas comment faire non plus alors si tu te laissais faire pour que je t'apprenne ?

— Je ne veux pas que tu aies le contrôle sur moi.

— Je n'en aurai pas. Si tu dis non, alors tu as le dernier mot. C'est une obligation qui ne peut être contournée chez les Gandharva. Les femmes sont les joyaux de la Terre et les hommes doivent les tailler pour leur donner de l'éclat. Tu es encore une magnifique pierre brute parce qu'aucun homme ne savait comment rendre hommage à ta beauté. Laisse-moi faire et je te montrerai à quoi tu ressembles quand tu rayonnes. »

    Lilith cherche dans mon regard mon mensonge mais elle le sait, je ne mens pas. Sur la sexualité, je triche encore moins. Elle prend ma main et me guide vers le lit puis devant celui-ci, elle prend une grande inspiration.

« Bon, alors apprends-moi. »

    Je lui souris et s'il y a une chose que je sais avec Lilith ou avec n'importe quelle vierge, n'importe quelle femme, c'est qu'aucun plaisir n'en ressort si elles ne sont pas elles-mêmes excitées. Je commence à connaître un peu le corps de Lilith. Je connais certaines de ses réactions mais nous n'avons encore quasiment rien exploré.

« Pour commencer, mets ton bandeau.

— Pourquoi ? Nous n'avons pas besoin de prouver que je suis ta femme.

— Tu n'as rien à prouver mais je veux me rappeler que c'est ma femme que je touche et qu'elle me touche. Je te l'ai dit, j'ai un blocage alors il me faut quelque chose qui me retienne de ce blocage. »

    Je ne lui laisse pas le temps de poser des questions que j'attrape son bandeau qu'elle laisse toujours traîner sur sa table de chevet puis je lui noue. Elle l'arrange un peu pour qu'il repose correctement sur son visage.

« Et moi qui pensais que les bandeaux étaient des jouets sexuels. » elle pouffe de rire.

    Je lui accorde un sourire avant de la pousser soudainement dans le lit. Elle cesse de rire pour laisser un petit cri aigu s'entendre.

Dirty heart I - isn't me -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant