Lilith
Mon amour pour mon mari tambourine dans l'organe qu'il a réussi à trouver pour me sauver la vie et rien que pour ça, je lui en suis reconnaissante. Je vis grâce à lui.
Nos baisers deviennent plus empressés et inconsciemment, nos bassins commencent à exercer des mouvements sans que nous les contrôlions. Pour être sûr que je sois en mesure de recevoir un corps étranger en moi, Jungkook s'assure de m'exciter en touchant mes seins, en faisant monter la pression du désir sexuel et il sait gérer ça. Mais rapidement, je ne tiens plus et j'en veux plus.« S'il te plaît, je veux... » je parle.
Jungkook me fait lever le bassin pour pouvoir baisser suffisamment ses vêtements puis il coulisse mon sous-vêtement gênant sur le côté avant de dévoiler ma féminité. Parce que l'amas de tissu que représente ma jupe est assez dérangeant, je le remonte contre mon ventre et Jungkook glisse l'extrémité de son sexe contre le mien et mes respirations sont en suspens. Je suis autant concentrée que Jungkook dans ce qui va suivre et lorsque je le sens à l'entrée de mon vagin, il reporte son regard sur moi.
« Sûre ?
— Certaine. Et toi ?
— Certain. »
Nos lèvres se trouvent lorsque doucement, il me fait venir un peu plus contre lui. Délicatement, je le sens venir en moi et la sensation est... douloureuse. Lorsque nous sommes visiblement au bout du parcours, il demande :
« Est-ce que ça va ?
— Si j'ai mal, c'est normal ?
— Certaines fois, ça peut être douloureux. Certaines femmes ont mal lors de leur première fois. Si tu trouves que c'est trop douloureux, nous arrêtons.
— Non, c'est juste que je ne suis pas habituée. On peut y aller doucement ?
— Oui. »
Avec ses mains, il saisit mes hanches et me montre comment bouger sur lui pour pouvoir créer un mouvement de va-et-vient et les premiers coups ne sont vraiment pas agréables mais petit à petit mon corps accepte cette intrusion et apprend même à communiquer à l'unisson avec ce dernier pour obtenir nos premières vagues de plaisir.
« Est-ce que c'est mieux maintenant ? il veut savoir.
— Oui, c'est mieux. »
Je laisse mes mains entourer le cou de Jungkook pour ne pas vaciller en arrière et ma discrétion fait que je lui murmure des gémissements à l'oreiller et il semble apprécier cet acte.
« Tu as vraiment tout pour être parfaite. » il dit.
Il recule son visage pour pouvoir me regarder et nos regards se connectent avant que nos bouches en fassent autant. Je me cambre quand je sens sa main passer entre nous pour caresser la zone sensible de mon corps. J'en ressens deux fois plus de sensation et c'est agréable. Je ne savais pas qu'on pouvait se sentir aussi bien en couchant avec une personne. Je pensais que ce que nous faisions avant était déjà le summum du plaisir mais j'adore être contredite de cette manière.
Parce que je sais que la brûlure sur la nuque de Jungkook est encore toute récente, j'essaie de ne pas y toucher afin de ne pas lui faire mal. Je veux que tout soit agréable pour lui aussi.
Le temps défile mais nous nous perdons dans le temps. À chaque fois que je pense toucher ma fin, Jungkook fait en sorte de calmer le rythme et j'en suis autant frustrée que comblée. Je me laisse complètement aller dans les bras de mon mari et je me sens bien. Je ne regrette pas d'avoir attendu avant de perdre ma virginité. Rien n'aurait été aussi bon.
Malgré l'évidence que nous ne voulons pas arrêter, nos corps suent et arrivent bientôt à la fin de leurs réserves d'énergie. Nous savons que nous allons craquer mais nous ignorons encore qui sera le premier à connaître l'orgasme. Mais je suis gênée par mon sous-vêtement que nous n'avons même pas pris le temps de retirer alors je descends du trône du punisseur sous le regard surpris de mon mari puis je retire ma culotte, sans pour autant ôter ma grande jupe blanche... Qui n'est plus très blanche à cause du tissu qui a traîné au sol.
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Dirty heart I - isn't me -
Fanfiction- La fureur de son corps est la douleur de son cœur. - Moi, je suis morte mais pas ma vie. Je devais être sage pour ne pas perdre ce que j'avais gâché. Je devais être une autre version de moi-même. Je voulais préserver ce que j'étais. Lui, i...