Les paupières lourdes, le corp chaud et la gorge sèche: ce sont les premières sensations que j'eus lorsque je me suis réveillée. Cependant, la petite brise fraiche qui frôlait ma peau me titilla alors j'ouvris les yeux.
Le noir, c'est ce qui m'encombrait. Mais je compris immédiatement que la fraicheur que je sentais, venait de la porte de balcon qui était ouvert, où j'y aperçus une ombre. Cette ombre, avait la carrure d'un homme, mais à mon plus grand malheur ce n'était pas la silhouette de Skyler.
C'est à ce moment là, qu'un frisson de peur accompagné de nombreuses questions inquiétantes tourmentèrent mes pensées. M'avais t-on volé? Kidnappé? Ou même touché? Ces simples pensées me terrifiaient. J'ai toujours été malchanceuse mais là, c'est beaucoup trop! Je ne sais pas ce que le destin me veut mais je ne veux pas souffrir. Si je veux rester vivante il faut que je me calme! Je ne peux juste pas m'enfuir, je ne sais même pas où je suis. Pour commencer je dois me lever de ce canapé silencieusement.
Comme ci une voix derrière moi me disait quoi faire. Je me lève en silence, mais maintenant je fais quoi? Étant donner que je peux pas me battre au corp à corp avec ce bonhomme. Et que je peux pas non plus me barrer parce que si par malheur, il a un flingue sur lui et qu'il me tire dessus je suis foutue. Le mieux que je puisse faire est de prendre quelque chose dans les alentours, m'approcher doucement vers cet individu louche et dire une menace.
Alors dans l'élan de cette idée que je trouvais bonne. Je pris le stylo que j'avais trouvé sur la table et m'approchais doucement de mon malfaiteur.
Une fois à l'extérieur, ni trop proche ni trop loin, j'avale ma salive et essaye de prendre une voix forte et menaçante. Cependant celle-ci flancha en beau-milieu de ma phrase:
— Je ne sais pas qui vous êtes ni qu'est-ce que vous me voulez ou bien se que vous m'avez fait mais laisser moi sortir ou vous le regretteriez!
— T'es drôlement culottée pour quelqu'un qui doit remercier une personne.
— Pard...
Oh putain!
Lorsque je vois mon kidnappeur se retourner accompagné de sa clope. J'avais laissé tomber le stylo qui me servait d'arme et m'étais figée.
Mon malfaiteur était Evan. Sans même le vouloir, des sentiments qui n'étaient rien d'autres que du bonheur et du soulagement submergeaient tout mon être. Je ne sais pas si je devais être énervée ou bien même contente. Mais il m'a fait peur, extrêmement peur même. Je n'en avais peut-être pas l'air mais au fond de moi, je ne voulais ni être souillé ni être fauché. Déjà que je n'ai rien si ma dignité et mon argent me venait à être pris, je n'avais plus rien ici.
Statique, des larmes de soulagement venaient de couler sur mes joues rouges. Evan était une des personnes que j'aurais aimé éviter montrer mes faiblesses mais avec cette soirée et cette montée de peur et de stresse, je venais juste de craquer.
Pleurant devant lui, je sentais très bien qu'il était déconcerté mais il reporta son regard au paysage tout en tirant une latte de sa cigarette. Je pouvais comprendre dans quelle situation je l'avais mise, puisque cela m'était arrivée de nombreuses fois. Mais je sentais aussi qu'il comprenait que je n'avais pas besoin de quelqu'un pour me demander quoi que ce soit. Je pense aussi que le silence qu'il y avait actuellement, était pour me laisser reprendre mes esprits.
Quelques minutes plus tard, j'étais enfin calmée, et avait les idées en place. Mais une chose me restait coincée entre la gorge. Le malaise qu'il y avait en moi.
J'avais l'impression d'être un enfant qui venait de chialer devant son prof. Je me sens juste ridicule, moi qui l'ouvre tout le temps. Cette fois on dirait que je vais juste devoir encaisser ce qu'il aura à dire et la fermer. En plus à cause de l'alcool qui n'avait toujours pas l'air de s'être dissipé, je me sentais encore étourdie.
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Dangerously attractive [TOME 1]
General Fiction𝐌𝐀𝐑𝐘 𝐖𝐄𝐀𝐕𝐄𝐑 est une jeune adulte de vingt-quatre ans, au secret lourd. Elle s'occupe d'un atelier de dessin dans lequel elle y met toute son énergie et son savoir. Mary est d'apparence calme, très gentille même un peu trop parfois et toujo...