~Chapitre 18~

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Dans un silence de plombe, les heures passèrent. Je voulais mourir, trop de sentiments inconfortables habitaient en moi, et je me sentais vraiment pas bien. Je n'arrivais même plus à ma penser clairement, j'avais besoins de me reposer, et ça commençait à devenir urgent.

La soirée qui venait de se terminer fut une énorme catastrophe, je me suis laissée emporter par mes sentiments et voilà le résultat. J'ai merdé, mais merdé partout cette fois ci. Je pensais que je m'étais enfin calmée dans les toilettes mais je crois que c'est l'une de mes plus grandes erreurs de cette soirée. Si je n'étais pas partie là-bas, et que je serais restée avec Evan. Je pense que j'aurais pu contrôler mon envie incroyable de vouloir tabasser cette grosse truite de Véronica. Non, mais comment on peut autant vouloir faire chier les gens, il s'agirait de parfois se taire et de rester à sa place sans bouger comme un chien.

Néanmoins j'ai beau l'insulée, je suis pas mieux qu'elle, je n'aurais pas du essayer de la frapper, c'est presque ridicule. J'ai agi comme une gamine immature. J'aurais du lui régler son compte avec des mots assez violents pour qu'elle se taise. Cependant même si j'avais une série de mots à lui cracher en pleine gueule. J'avais cette envie que je pensais avoir oublier de vouloir régler son compte par les poing. Quand je pense que tout à commencer parce que j'étais épuisée et que je commençais à être impatiente, je me sens encore plus ridicule maintenant.

Des heures étaient passées et je commençais à reconnaitre les quelques coins de rue proche de nos appartements.

Plus les heures défilaient plus je me sentais misérable. Puis dans le silence installé depuis un certain temps, j'entendis très clairement la voix grave de mon partenaire qui était muette jusqu'à maintenant.

— T'as foutu un sacré bordel. Me dit-il d'une voix amusée.

Merci, de me consoler...

— Je suis morte, je vais tout perdre... mon appart super grand, les beaux paysages et surtout ma réputation et mon travail. J'aimais pas être mannequin au début parce que je n'aimais pas certaines choses. Mais je commençais enfin à m'habituer... j'ai fait n'importe quoi. Murmurais-je désespérément.

— Tu comptais vraiment te jeter sur elle? Me demande t-il du même ton.

Je suis perdue et dégoutée mais il s'en fout complètement, quel connard!

— Arrête de te foutre de moi! Je t'ai demandé de l'aide et tu n'as même pas été foutu de venir m'aider tout ça parce que t'es un obsédé! Lui répondais-je énervée.

— J'en ai rien à foutre de ce que tu me dis. C'était pas mon problème. Tu t'es mise dans la merde, t'en ressort tout seule.

De tout façon c'est trop tard, que je le veuille ou non. Ce qui est fait est fait, je peux pas retourner dans le passé.

— C'est trop tard, de tout façon...

— On est arrivé. Me mit-il en courant en se garant en face de l'immeuble. D'ailleurs j'aimerais bien savoir pourquoi t'étais autant remontée? Elle t'a provoqué mais de la à vouloir sa peau c'est un peu excessif.

— J'étais fatiguée, énervée contre elle, mais aussi le fait que tu... bref! En soit, j'ai pas aimé son comportement alors qu'elle était pas foutue d'être meilleure que moi.

— C'étais quoi cette hésitation? Je te fais toujours de l'effet ou quoi? Me balance t-il d'un ton taquin.

Wow! Je mis attendais pas, c'est très directe.

Abasourdie face à la phrase plus que franche de mon partenaire. Je n'eus pas le temps de me calmer que je me mis à rougir.

À quel moment tu peux balancer ça comme ça? Je suis plus que embarrassée maintenant.

Dangerously attractive [TOME 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant