~Chapitre 45~

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Ouvrant doucement les paupières pour éviter d'agresser mes yeux avec les rayons du soleil, un matin arriva après la venue de Georgios. Je me levais de mon lit et j'aperçus en tournant la tête, Naomi toujours endormie. J'aurais très bien pu être émerveillée face cette mafieuse au visage angélique, mais mon ventre qui n'avait rien mangé depuis trop longtemps me faisait horriblement mal.

Au vu de ma condition actuelle, je sortis de la chambre sur la pointe des pieds, avant de gagner de nombreux couloirs pour enfin me retrouver dans le salon. Dès lors je vus Georgios, qui profitait de la température horriblement glacial de l'extérieur. Complètement ahurie face à la scène devant moi, j'étais à deux doigts d'hurler.

La raison? Il faisait froid et nous étions en pyjama.

— Hey, Mary! Tu as bien dormi?

— Je suis pas du matin donc ne me juge pas par rapport à mon comportement qui va apparaitre dans quelques secondes.

Je le prévenais, je devais le faire. Je massais mon front sous l'épuisement avant de continuer, d'un ton involontairement froid.

— De un, on se connait pas, donc on dit bonjour et de deux ferme cette pu... ferme cette fenêtre, il fait trop froid!

— Si aigrie dès le matin, grommela Georgios avant de reprendre de bonne humeur, sourit plutôt face à cette fantastique température.

Fantastique température? Il fait juste froid!

— Écoute, tu peux peut-être supporter ce froid, mais moi je suis frileuse alors fait le. S'il te plait.

Georgios me voyait tremblante, recroquevillée sur moi-même. Il me voyait pâle sous la température terriblement froide, mais il prit quand même le temps de m'observer avant de finalement s'exécuter.

—Tu es contente, maintenant?

— Oui, je le suis. Merci. Je vais aller déjeuner alors sur ce... dis-je en me dirigeant vers le couloir.

— Attends, je t'accompagne. Me suit-il en me le signalant.

Dérangée par sa présence, j'avais beau le devancer en chemin celui-ci chercha en permanence à marcher à coté de moi. Je ne savais pas trop pourquoi, il cherchais à se rapprocher de moi, mais une chose est sûre: il me fatiguait déjà.

Après un certain temps, nous arrivons dans la salle où le service de restauration avait lieu, il y avait déjà quelques personnes présentes, des plateaux ou des fourchettes en main.

Environ cinq minutes plus tard, accompagné de mon plateau, je décidais de m'assoir dans un lieu un peu à l'écart des gens, et mon suiveur ne se gêna pas pour s'installer à mes côtés.

À la suite d'une vingtaine de minutes de silence à manger, le malaise était bien encré dans l'ambiance qui était horriblement lourde et pénible à vivre. Gênée par ce blanc, je décidais de prendre la parole.

— Georgios.

Mhmm, qu'est-ce qu'il y a?

— Je voulais m'excuser pour tout à l'heure, tu as sûrement du me trouver pénible.

— C'est le cas. Mais je suppose que tu es juste comme ça.

Sous sa réponse plus que franche, je fronçais les sourcils par contrariété. Je croyais qu'il allait dire que ce n'était rien!

— C'est un peu vrai. Par curiosité, tu comptes rester à l'auberge?

— Pourquoi? Tu veux que je parte? Me demande t-il un sourire sournois sur les lèvres.

Dangerously attractive [TOME 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant