~Chapitre 49~

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Je ne jouais pas la comédie. Je pensais sincèrement mes paroles. Chaque mot et geste que j'ai pu faire étaient honnêtement compatissant envers Evan. Je n'étais peut-être pas prête à pleurer pour ce qu'il venait de me révéler mais je ressentais une profonde affliction. Je venais de me rendre compte que lui aussi derrière ce masque de mec chiant et pénible à longueur de temps, pouvait cacher une personne ayant vécut un terrible passé.

Tu m'étonnes qu'il ne fasse que des cauchemars dès qu'il dorme, il a littéralement était en première place face à de tels évènements bien sûr que ça doit être encré en lui.

Le cœur lourd, mon expression devait sûrement être froissé par une grande tristesse. Mon regard, lui se portait vers Evan qui fumait d'un air indifférent malgré une pointe de ressentiment qui pouvait se lire sur son visage. Le contact que j'eus avec lui me permettait de montrer mon support.

Au contact de mes doigts sur les siennes, il fixa durant un certain temps nos mains ensembles avant de saisir la mienne avec une douceur qui me laissa un peu confuse.

— Tu fais une de ces têtes! Défroisse ton visage, tu ressembles à rien. Me fit-il la remarque d'un ton moqueur.

— Arrête de plaisanter, Evan. Tu essaies de fuir, là. Lui dis-je en répondant à son contact. Ne prend pas ça pour une réponse comme tu peux le croire, je... veux seulement t'accompagner.

— M'accompagner? Me demande t-il en arquant les sourcils. Développe.

— Je sais pas, tu me prends de court. Je veux seulement t'aider.

— Tu seras prête à faire quoi alors? Serais-tu capable de dormir avec moi? Me demande t-il un sourire taquin sur le visage.

Mais qu'est-ce qu'il me dit!? Il ne peux pas rester sérieux trente secondes?

— Je... reste concentré! Tu viens de me raconter des choses horribles qui te sont arrivées et tu n'arrêtes pas de plaisanter. Mon psychiatre m'a dit un jours: quelqu'un qui plaisante alors qu'un évènement grave est arrivé, est une réaction mécanique de défense pour cacher du stresse; de la tristesse; ou pour se défaire d'une dure réalité en ne voyant que le coté ironique, qui peut être inexistant dans un évènement traumatisant. Le prévenais-je avant de continuer d'un ton inquiet. Alors, ne rigole plus de ça. Ce n'est pas normal.

— Tu en dis des choses...

— Evan, fait un effort... s'il te plaît...

— Si ça peut te faire plaisir, souffle t-il avec de la fumée toxique, je le prendrais plus au sérieux.

— Ne pense pas les choses d'une manière bizarre, mais je serais là pour toi. Je sais que tu fais semblant de faire le mec indifférent. Lui dis-je en resserrant doucement ma main dans la sienne.

Je me rapprochais.

Je me rapprochais de lui peut-être petit à petit mais je sentais que malgré la distance que je devais garder avec lui, je commençais à vouloir la réduire. Je ne suis pas sensée avoir de la peine, de la curiosité ou de la satisfaction à son égard. J'étais sensée le détester mais plus je restais à ses cotés, plus je parlais avec lui, plus je le touchais, plus il me comprenait, plus il se montrait vulnérable en face de moi, et plus je saivais que la fin serait terrible.

Je tombais dans un gouffre qui finira tôt ou tard par me faire chuter de milliers d'étages.

J'en étais consciente et pourtant malgré ça, me voilà rouge, le cœur battant à rompre à tout moment alors qu'il rapprochait ces lèvres près de mon oreille. Sa voix languissante me faisait frissonner sous ses chuchotements.

Dangerously attractive [TOME 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant