~Chapitre 19~

544 13 1
                                    

Six heures du matin.

Je suis dans mon lit, recroquevillée sur moi-même en mode désespération extrême, accompagnée d'un mal de crâne assez cocasse à cause des verres pris pendant la soirée d'hier.

Je ne voulais pas me regarder dans une glace, je devais sûrement avoir des cernes énormes. Pourquoi? Je n'avais tout simplement pas dormis la nuit dernière, l'erreur donc je ne souhaitais pas sa réalisation, a été commise. Durant toute la nuit, je n'ai pas arrêté de penser à ce fichu baiser, alors que je faisais tout pour l'oublier. Je me suis ridiculisée et ai montré une partie de moi que je n'avais jamais voulu dévoiler à Evan. Sans parler que j'ai littéralement baissé ma garde devant lui et bien évidement il m'a eu.

Je regrette énormément ce qui c'est passé mais une minuscule partie en moi est étrangement excitée comme ci elle voulais savoir la suite des évènements.

Je comprends pas pourquoi je me sens aussi bizarre, ce n'est pourtant pas la première fois que j'embrasse un homme, alors pourquoi ce baiser là me fait tant douter, paniquer et démoraliser tout en me rendant étrange. En plus lorsque nos lèvres se sont touchées une odeur de cigarette envahissait mon odora, et je déteste cette odeur. J'aurais du au moins être rétissante par apport à ça... comment je vais pouvoir le regarder dans les yeux maintenant? J'ai beau avoir un fort caractère quand je le veux. J'ai quand même des limites qui me rendent gênée et qui m'empêchent de pouvoir répondre dans certaines circonstances. Je sais plus quoi faire...

Toujours dans le lit, j'y fais un bon hors lorsque je me souviens soudainement que je dois avertir et m'excuser auprès du directeur pour mon comportement de hier soir. Sans perdre une minute je vais me préparer à sortir malgré ma fatigue, ma gueule de bois, et bien sûr mon humeur quelque peu contrarié en vers moi-même. 

Deux heures plus tard, j'étais prête après avoir fait mes préparations matinales. Je mis mes chaussures, ouvris la porte et descendis les escaliers. J'aurais bien aimé prendre l'ascenseur mais depuis le temps qu'on appelle un réparateur, il est toujours inactif. J'étais dégoutée au début de devoir à chaque fois monter et descendre tous ses escaliers. Mais au fur et à mesure, on s'y habitue et je peux presque dire que c'est mon sport quotidien alors je vais pas trop m'en plaindre.

Un moment après, j'avais pris mon taxi et je suis actuellement entrain d'entrer dans l'agence. Comme toujours, il y avait toujours autant de monde au premier étage. Avec politesse je salue toutes les personnes présentes avec un sourire amical et gagne l'ascenseur pour me rendre au dernier étage qui est celui du directeur. Une fois en face de la porte de la salle du directeur, je prends une grande bouchée d'air en essayant de ne pas m'imaginer les pires conséquences que je pourrais avoir après ma bêtise et toque à la porte.

Après quelques secondes d'attente j'entends un <<entrer>>, je m'exécute sans attendre, ferme la porte derrière moi et me place droite comme un arbre face au directeur, toujours accompagné de la même atmosphère calme autour de lui.

Sans attendre trop longtemps sans rien dire. D'une voix qui trahissait peut-être un peu trop ma gêne et mon stresse, je dis:

— Bon... bonjour, M.Christian. Je voulais vous voir pour vous parler d'un problème que j'ai eu récemment.

— Bonjour également. J'aimerais bien écouter ce que tu as à me dire, mais je te rappelle que tu peux me tutoyer.

Ah... j'avais oublier. Je panique trop, je dois me calmer.

— C'est vrai vous... enfin je veux dire tu as raison.

— Voilà, maintenant que c'est dit. Qu'elle est le problème qui semble tant te perturber?

Dangerously attractive [TOME 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant