Madness

Chapitre 37

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Ma douche m'avait fait un bien fou, comme toujours j'y avais presque passé une bonne heure et je me sentais maintenant parfaitement propre. Un sourire était plaqué sur mon visage et je savais très bien d'où il venait, de Seonghwa.
L'idée de passer une soirée avec lui me plaisait, pas seulement parce que je savais qu'il m'attirait physiquement, mais parce j'aimais me sentir à ses côtés. J'appréciais son sourire, la façon dont ses yeux se posaient sur moi, ses lèvres et son rire. Tout chez lui m'appelait et me criait de rester près de lui, de le supporter malgré les blagues tordues et sa façon bien ambigus de m'embêter, et j'écoutais ces sons. À vrai dire, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, mais ce que je ressens pour lui, cette attirance qui est plus que physique, c'est quelque chose de fort qui risque de continuer de grandir sans que je m'en rende compte et je ne sais pas si de son côté, c'est réciproque. Parfois, j'ai l'impression qu'il joue avec moi, qu'il sait ce que je commence à ressentir pour lui et qu'il s'en amuse, mais parfois je me dis que c'est peut-être sa manière à lui d'agir ? On ne peut pas vraiment dire que je le connais bien, alors c'est vrai que je ne peux pas vraiment m'avancer sur ce qu'il pourrait ressentir, mais je ne peux pas mentir; une part de moi espère désespérément que je ne le laisse pas indifférent. 

Je sors donc de ma salle de bain et me dirige vers ma chambre. Lorsque j'y arrive, je trouve plusieurs parquets sur mon lit accompagnés d'une petite carte en carton. Je me penche pour la prendre et remarque que c'est un mot de Seonghwa qui me dit qu'il est ravi de pouvoir m'offrir ces habits. Je pense qu'il est trop tard pour protester contre le manque de vie privé avec ces garçons quand on sait que je me suis fais espionner pendant plusieurs semaines. 

J'ouvre le premier paquet pour trouver une paire d'escarpin noir avec en guise de talon, le logo de Louis Vuitton.
J'avais déjà vue plusieurs fois ces chaussures sur leurs sites et je connaissais leurs prix. Savoir qu'elles étaient en ma possession parce que Seonghwa a décidé qu'elles m'iraient bien, est plutôt perturbant. Je suis partagée entre le fait de rire et de trouver ça complètement dingue.
Dans le deuxième paquet, bien plus petit que les autres, se trouve un bracelet doré et la magnifique paire de boucle d'oreilles qui va avec. Ils ont chacun le motif d'un serpent qui semble avoir deux petites émeraudes vertes à la place des yeux. 

Je ne doute pas que le dernier paquet soit une robe et j'en tremble presque d'impatience. J'ai toujours aimé mettre des robes, je me suis toujours senti parfaitement à l'aise dedans et j'ouvre donc le paquet avec un sourire plaqué sur les lèvres. La robe est d'un vert émeraude magnifique, je la prends et le tissu me glisse doucement entre les doigts, me révélant qu'elle est en satin. La lumière de la pièce se reflète sur ma robe, la rendant encore plus brillante qu'elle ne l'est déjà. De ce que je vois, elle devrait m'arriver au milieu des cuisse et c'est une robe qui collera sûrement mon corps. Son bustier comporte des coques au niveau des seins qui me permettront de ne pas mettre de soutien-gorge. Les bretelles, du même vert que la robe, sont extrêmement fines, quasiment des ficelles. Je retournai la robe pour voir qu'elle s'ouvrait et se fermait grâce à une fermeture éclaire dorée. Cette robe était tout simplement une œuvre d'art qu'il me tardait d'enfiler.