Chapitre 9

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    J'ai l'impression que ma tête est sur le point d'exploser. Je n'entends absolument rien autour de moi, c'est comme si tout les bruits étaient bloqués par une grosse paroi. Une douleur dans mon ventre me fait lâcher une petite plainte et je m'efforce de venir mettre mes mains sur ce-dernier, comme si ce geste allait atténuer ma douleur. Comme je m'y attendais, j'ai toujours mal, mais j'ai au moins la certitude que je ne suis pas paralysée, puisque je peux bouger. Sentant que je suis un peu plus réveillée que quelques secondes plus tôt, j'ouvre doucement mes paupières.

Je suis face à un plafond beige, à moins qu'il ne soit blanc, je ne sais pas vraiment, je n'arrive pas bien à m'accoutumer à la forte lumière que diffuse les trois néons au-dessus de moi. Dans une tentative maladroite, je fais appel à tous mes muscles encore endormis, pour tenter de me redresser, et part je-ne-sais quel moyen, j'y arrive. Je pousse un long soupir, sentant déjà ma tête se mettre à tourner violement. Inconsciemment, mes mains viennent s'accrocher à quelques chose de moelleux, que je ne tarde pas à identifier comme étant un matelas. Je baisse légèrement ma tête pour remarquer que je suis entortillée dans des draps blancs. Et soudain, quelque chose me saute aux yeux : je ne sais absolument pas où je suis.

Mon cœur se met à battre plus rapidement et mes yeux s'agitent, à la recherche d'indice dans la pièce, me permettant de savoir où je me trouve. Mais rapidement, je me rends compte qu'à part le lit sur lequel je suis assise, la pièce est complètement vide. Je me rapproche du bord du lit et je décide de me mettre doucement debout. Ma tête continue atrocement de tourner, mais je n'ai pas le choix de supporter cette douleur si je veux sortir d'ici. Manquant de m'étaler par terre, je vais rapidement prendre appui sur le mur en face de moi, et grâce à lui, j'arrive plus facilement à la porte que j'ouvre en étant la plus discrète possible. Et à peine sortie de la petite chambre, j'entends deux voix parler.

Instinctivement, je me plaque contre l'un des murs du couloir et tends mon oreille pour savoir de quoi parlent les individus.

-... quand même endormie ? Demande la première voix, grave.

-J'ai pas eu le choix, elle commençait à fouiller dans les cartons. Imagine si elle avait découvert que c'était pas moi sur ces stupides photos de famille ?

Cette deuxième voix, je suis sûre de la connaître et pourtant, je n'arrive pas à mettre un nom ni un visage dessus. Elle resonne dans ma tête et j'essai de me souvenir où j'ai bien pu l'entendre, mais rien ne me vient, j'ai l'impression que ma tête est devenue un immense trou noir.

-Et bah, on dirait qu'elle va pas tout nous servir sur un plateau d'argent. Se moque la première voix.

-Arrête de rire, ça fait que deux jours, mais j'en ai déjà marre de jouer le petit étudiant naze qui cherche à se faire des amis.

Bordel, mais où est-ce que j'ai entendu cette voix ? La situation qu'il vient de décrire, j'ai l'impression d'y être familière, mais je n'arrive toujours pas à savoir de quelle manière je suis reliée à ces hommes.

Mais, est-ce qu'ils parlent de moi ?

-On sait de quoi tu es capable, dis toi que c'est encore l'histoire d'une semaine ou deux et elle sera dans ta poche, prête à tout nous dire avant qu'on la liquide.

Oh mon dieu. Je suis sûre qu'ils parlent de moi, sinon, pourquoi serais-je là ?

Il faut que je sorte de cet endroit de malheur. Mais il semblerait que le destin en ai voulu autrement car à peine fais-je un pas, que je m'écroule au sol et que ma vue se brouille. J'essai de ramper le plus rapidement possible vers n'importe quel endroit qui serait susceptible de me cacher des deux hommes qui ont sûrement dû entendre le vacarme que j'ai fais. Je n'ai juste le temps d'entendre qu'un "Fait chier !", avant de sombrer.

***

Je me réveille en sueur et tourne la tête pour saisir mon téléphone et voir qu'il affiche trois heure trente-sept. Je pousse un long soupir et regarde autour de moi. Je me trouve dans ma chambre, bien au chaud dans mon lit et nous sommes en pleine nuit.

Pourquoi je ne me souviens pas d'être rentrée de chez Jongho ? Pourquoi ce rêve me semble si réel ?

Parce que c'était bien un rêve ..?

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