Chapitre 8

535 49 18
                                    

  ~♦️~

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

  ~♦️~

     Bon, ça s'annonce mal pour moi. 
Premièrement, je me suis réveillée en retard car je n'ai pas vraiment dormi cette nuit. Je me suis en effet retrouvée dans la ruelle en étant, cette fois, bien plus sûre de moi. Quand j'ai pénétré entre ses étroits murs, je me suis sentie apaisée. J'étais désormais loin de l'agitation de la ville et je me suis assise par terre. En face de moi je retrouvais mon vieil ami, l'illusion du Cavalier qui m'avait regardé ce soir-là. Nous nous fixions comme si c'était nôtre manière de discuter et je ne faisais que me demander si lui aussi, ma vison le suivait partout. Mais je me sentais soudainement stupide parce que moi je le voyais car son assurance et sa nonchalance m'avaient transpercé, mais lui avait eu la vision d'une fille pleurant toutes les larmes de son corps. 

Deuxièmement, Yves et Baekhyun se sont un peu accrochés à causes d'un sujet débile ce qui fait que j'ai eu le droit à une dizaine de message de Baekhyun qui me racontait rapidement la situation en me demandant des conseils sur comment agir maintenant avec Yves. Seulement je n'avais pas voulu prendre mon téléphone lors de ma balade, alors en rentrant j'ai eu le droit à une Yves complètement hors d'elle parce qu'elle s'était non-seulement disputée avec Baekhyun, mais que j'étais introuvable. Étant lassé de des petites crises de colères, je lui avais balancé que je n'étais pas à sa disposition tout le temps et que moi aussi j'avais une vie, et ensuite j'étais tout naturellement partie dormir. 

D'accord je dois avouer que ce n'était pas la meilleure des choses à faire, mais j'étais dans un état second. Je venais de passer deux heure assise en face d'une illusion et en rentrant à l'appartement, j'avais encore cette sensation d'être enveloppée de la douceur de la ruelle. 

Et troisièmement, je viens de prendre la décision que quitte à entrer en retard dans un amphithéâtre plein de monde, autant sécher tout ma matinée de cours. Et franchement ça me fait du bien de profiter de l'air frais matinal pour me balader dans la capitale. Mon sac en tissu blanc ne porte que mon ordinateur et mon porte-monnaie et je me sens à l'aise dans mon jean blanc et ma chemise bleu clair ample. Je sais que sortir de mon cercle de vie qui ne se résume qu'à Yves, aller en cours et aller travailler, me fera du bien. Je dois prendre le temps de chasser ma dispute avec Yves, le boulot et les cours pour au moins la matinée.

J'enfonce donc mes écouteurs dans mes oreilles et pars me balader dans les rues de Séoul. Je n'arrive pas à m'empêcher de d'observer les gens autour de moi. J'ai l'impression que les personnes qui m'entourent et marchent à côté de moi, sont affreusement fades. Elles vivent leurs vies sans se soucier de tout ce qui se passe autour d'eux. 

Exécutions. Souffrance. Mort. Victimes. Cavaliers. 

L'air frais qui souffle doucement dans mes cheveux devrait me faire du bien, mais au contraire. Il n'a pas cette odeur de brûler que je cherche désespérément à retrouver. Soudain mon téléphone sonne et regardant intrigué le nom de la personne qui cherche à me contacter, je décroche. 

Madness Où les histoires vivent. Découvrez maintenant