Ils sont huit et,
Depuis quelques temps, plusieurs villes de Corée du Sud n'ont plus que leur nom à la bouche.
Ils sont huit et,
Ils menacent déjà les plus grandes instances de drogues du pays.
Ils sont huit et,
Ils sont des Cavaliers.
[𝐉𝐞 𝐭𝐢𝐞...
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Ouvrant la porte du hall de l'immeuble le plus discrètement possible, je sors du bâtiment. La température fraîche m'avait forcé à enfiler une robe en laine marron clair par dessus une paire de collants chauds et une petite veste pour me couvrir.
- Dis donc, on dirait que tu veux fuir quelqu'un. Lança une voix derrière voix.
Je me retourna en priant pour que ce ne soit pas Seonghwa et je fus soulagée en apercevant San, appuyé contre le mur, une cigarette entre les doigts et de la fumée sortant doucement de ses lèvres.
-Je voudrais évier de croiser Seonghwa. Dis-je, me sentant un peu plus à l'aise.
San émit un petit rire accompagné d'un sourire et d'un regard qui se voulaient presque désolés pour ma personne. Ne comprenant pas cette attitude mais sentant que je n'allais sûrement pas apprécier la suite des évènements, je me mis rapidement en marche pour sortir du lotissement. Seulement, un voiture surgit, me barrant le chemin. Je manqua de tomber en arrière et tenta de calmer les battements de cœur alors que je me voyais déjà à l'hôpital. La vitre teintée se baissa et alors que j'allais abattre sur le conducteur ma colère dû à l'immense peur que je venais d'avoir quelques secondes plus tôt, mon visage se déforma dans une grimace en voyant que Seonghwa, des lunettes noir posaient sur son nez, prenait un malin plaisir à rigoler de mon état.
-Allez monte. Me lança-t-il.
-Rêve.
S'il pensait que j'allais gentiment le suivre dans sa fichu bagnole qui a faillit me tuer, il se trompe grandement. Je contourna le véhicule d'un pas pressé et rapide. En entendant le bruit d'une portière qui claque derrière moi, j'accéléra ma démarche mais Seonghwa me rattrapa si aisément que je me maudis moi-même de ne pas avoir pris la décision de courir.
-J'ai pas toute la journée Amy. Dit-il en saisissant son bras et en commençant à m'entraîner vers sa voiture.
-Pourtant si, étant donné que tu veux la passer avec moi. Rétorquais-je. Lâche moi ou je hurle.
-Tu ne le feras pas.
Bonté divine, qu'est-ce que je déteste quand il parle de manière tellement sûre de lui que personne ne se permettrait de remettre ses paroles en question, c'est-à-dire tout le temps.
-Je ne compte pas te suivre, alors si, je vais hurler.
Et alors que je m'apprêtais à crier à l'agression, il se retourna brusquement vers moi pour me plaquer sa main sur la bouche et me coller contre lui. Il se pencha vers mon oreille et se mit à me susurrer des paroles menaçantes.
-Non tu ne vas pas le faire parce que je n'hésiterais pas à descendre un de tes amis devant toi si tu t'amusais à nous désobéir. Maintenant calme toi, tu te donnes en spectacle et c'est plus humiliant pour toi que pour moi.
