Ils sont huit et,
Depuis quelques temps, plusieurs villes de Corée du Sud n'ont plus que leur nom à la bouche.
Ils sont huit et,
Ils menacent déjà les plus grandes instances de drogues du pays.
Ils sont huit et,
Ils sont des Cavaliers.
[𝐉𝐞 𝐭𝐢𝐞...
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Passer le reste de la journée à vomir n'avait pas vraiment été dans mes projets, mais c'était mon estomac qui décidait après tout. À force de me vider de toute la nourriture que j'avais en moi depuis plusieurs jours, je me sentais étourdie. J'étais complètement vidée de mes forces, assister à la séance de torture part Wooyoung ne m'avait pas seulement retournée l'estomac, et encore l'expression était trop faible, ça m'avait complètement enlevé toutes ma force mentale. Je m'étais concentrée sur le fait de ne pas craquer pour éviter blesser Wooyoung que je me sentais lessivée. Je mourrais de faim et je tremblais encore de tous mes membres pourtant je me levai et me dirigeai vers ma cuisine, il ne manquerait plus que je tombe dans les pomme et me brise la nuque.
Voyant les couteaux de différentes tailles posés sur la table, j'eu envie de vomir. Il était hors de question que je touche à eux pendant un certain temps. Je pris donc une boîte de nouilles au bœuf que je fis réchauffer. Leurs goûts chimiques me rassuraient et je les mangeai en silence tandis que mon esprit s'évertuait à faire la part des choses entres mes ressentis et le comportement de Wooyoung. Je n'avais pas assez d'éléments sur lui pour trouver ce qui le tracassait tant, mais au moins je l'avais déjà vu en pratique et je ne recommencerais pas de si tôt. J'attrapai mon téléphone et lui envoyait un messages pour lui demander de passer me voir tous les deux jours en fin de journée. Voilà que je devenais la psychologue de Wooyoung. Sans que je comprenne vraiment pourquoi, je voulais aider Wooyoung, je savais pertinemment que mes séances ne lui permettraient pas de retrouver un semblant de normalité bien que je doute qu'il l'ait été un jours. Wooyoung avait l'air d'être un garçon bien, mais pour je ne sais quelles raisons, un sadisme était né en lui et l'avait fait devenir ce qu'il était aujourd'hui. Il avait besoin de savoir pourquoi il était comme ça et je voulais réellement l'aider en tant qu'amie, il fallait donc que je me mette rapidement à savoir comment devenir psychologue.
La porte de mon appartement s'ouvrit sur Seonghwa qui ne se gêna pas pour venir s'installer en face de moi.
-En tant qu'habitante de cette immeuble, j'aimerais bien que vous toquiez avant d'entrer chez moi. Dis-je.
-"Vous" ? Alors les autres viennent aussi te voir ?
-Bravo, tu as percé mon secret ; certains d'entre vous sont mes amis. Dis-je en roulant des yeux.
-Tu es sûre qu'ils t'apprécient vraiment ?
-Oh, si t'es venu pour me plomber le moral tu peux partir.
Seonghwa garda le silence un instant pendant que je terminai mon plat, il fallait que je reprenne rapidement des couleurs. J'ai toujours détesté tomber malade, je me sentais tout le temps impuissante et je déteste quand les autres font des choses à ma place, je ne veux donc surtout pas que Seonghwa me prenne en pitié parce que j'ai la teinte d'un cachet d'aspirine.
