Chapitre 25

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      Lorsque je m'étais réveillée ce matin, aux alentours de dix heures et quelques, rien de ce que j'avais prévu de faire ne s'était passé comme prévu. Premièrement, mon téléphone affichait un message de ma faculté, me disant qu'en vu du nombre de TD que j'avais manqué, je perdais mes bourses. Cela avait était le premier coup dur de la journée. Quelque part, peut-être que j'avais bien fais de recevoir ce message, parce que grâce à lui, je m'étais rendue compte que je ne pouvais plus faire comme si de rien n'étais et aller à un cours sur quatre. Mon avenir était définitivement parti en miette. Je ne ferais jamais carrière dans la psychologie et j'allais devoir commencer sérieusement à accepter cette idée au lieu de la cacher dans le fond de ma tête depuis que je le faisais depuis beaucoup trop de temps.
  Les pieds traînants, j'étais partie me faire mon petit déjeuner dans un silence de plomb. Regardant mon appartement rempli de carton, je me demandais comment mon esprit faisait pour me faire accepter ma situation, c'en était presque malsain de se dire que petit à petit, je commençais à accepter de vivre dans cet immeuble de malheur. 

Ce matin-là, le café avait été la seule chose qui puisse traverser ma gorge. En partant m'habiller d'un jogging et d'un pull, mon téléphone avait vibré d'une notification de Yves. En tant normal, j'aurais ignoré ses messages, ayant bien trop peur de me prendre un poing dans la tête, mais les mots qui y étaient affichés me glacèrent sur place quand mes yeux tombèrent rapidement dessus. 

"Je suis en bas de chez toi. "

Alors me voilà, en train de dévaler les escaliers qui me paraissent interminable et bien trop long.
Quand j'aperçois le hall, je cours à l'intérieur et me dépêche de sortir à l'extérieur. Au fond de moi, j'espérais que ce message n'avait été qu'une tentative de mon subconscient de me montrer que je pouvais peut-être encore me sortir de cette situation, que je pouvais contacter Yves et qu'elle viendrait me chercher, mais je ne m'étais pas préparée à ce qu'elle soit réellement là, dans son jean noir et son gros pull beige qu'elle mettait toujours les jours où le vent était un peu trop fort. 

Nos regards s'accrochèrent. Autour de moi, tout devint silencieux. J'eu la soudaine impression de me retrouver face à une inconnue.
En soit, ce n'était as faux. Cela devait bien faire un mois que je ne lui avais pas adressé la parole. Son visage voulait exprimer une froideur constante, mais ses yeux trahissait ses émotions. Ils brillaient et je ne serais pas étonnée d'en voir bientôt des larmes sortir.

-Amy, il faut qu'on parle. 

-Je sais. 

Yves et moi avions vécu tant de choses, des rires, des larmes, des moments de complicité, de disputes et bien d'autres. Je la considérais comme mon âme sœur, la famille que je n'avais pas eu la chance d'avoir, une partie de moi. Et pourtant, nous restions à deux mètres l'une de l'autre, comme si nous étions méfiantes l'une envers l'autre, comme si nous étions de simples inconnues. 

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