Chapitre 2

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Yeosang entra dans la salle et tous les regards se braquèrent sur lui. Il passa une main dans ses cheveux et vint tranquillement s'asseoir autour de la grande table rectangulaire trônant au milieu de la pièce.

-T'es en retard. Fit remarquer Hongjoong.

-Seulement de cinq minutes.

-C'est déjà trop.

Yeosang ne répondit pas face au ton sec qu'avait employé le chef de leur petit groupe.

-C'est parce qu'il était occupé à se faire remarquer. Dit Mingi d'un ton provocateur.

-Moi au moins j'ai la face pour, pas comme certains.

-Ferme ta gueule Yeo', avant de dire quelque chose que je pourrais facilement te faire regretter. Dit Mingi en se levant d'un coup de sa chaise et d'appuyer ses points sur la table.

-Je pourrais récupérer le cadavre de celui qui perdra vôtre petite bagarre ? Demanda Wooyoung en s'intéressant à la tournure que prenait cette conversation.

-Le prochain qui ouvre sa gueule pour dire des conneries pareilles, je l'envois être le cobaye des drogues de San. Annonça Hongjoong.

Mingi se rassit en continuant de lancer un regard menaçant à Yeosang tandis que les yeux de celui-ci trahissaient plutôt un petit air de supériorité. San suivait la scène du regard en se rendant compte qu'il avait vraiment besoin de quelqu'un sur qui tester ses drogues.

-Bien, maintenant que tout le monde est calme, on peut commencer. Yunho, ça a donné quoi de ton côté ? Demanda le chef.

Le dénommé Yunho ouvri le carnet qui était devant lui, et relit rapidement les notes qu'il avait pris au cours de la journée.

-Le début de sa journée était banal et foutrement chiant. Commença le hacker. Il est sorti de chez lui vers neuf heure et il s'est rendu à son travail à pied. Il n'est pas sorti de cette foutu banque avant midi. Après il est allé manger dans le restaurant juste en face de la banque, et d'après ce que j'ai cru comprendre, il y mange souvent. Ensuite il est retourné bosser et sur les coups de quinze heure vingt, sa femme est venue récupérer un paquet.

-C'était quoi ?

-J'y viens. Comme la caméra qui me permet de l'observer est fixe, j'ai pu envoyer Jongho suivre sa femme en la filmant avec une caméra dissimulée dans sa veste. Elle est partie en voiture jusque dans un vieil entrepôt à l'autre bout de la ville où elle a remit le paquet à quatre gars et ensuite elle est rentrée chez elle. Le paquet était une grosse liasse d'argent que Monsieur Jung avait dû voler dans les coffres-forts de sa propre banque.

Un silence plana pendant quelques secondes durant lesquelles chaque Cavaliers essayait de comprendre ce qu'il n'allait pas. Parce qu'il y avait bien quelque chose qui ne tournait pas rond dans cette affaire.

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