Chapitre 41

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Je sentis une masse s'affaler à côté de moi, puis se rapprocher doucement de mon corps allongé dans le lit depuis déjà une bonne dizaine de minutes.

-La vache, t'as mis plus de temps que moi à la salle de bain. Fis-je en rigolant.

-C'était pour être sûr d'être magnifique.

-Ton égocentrisme te tuera un jours.

-Je pense que tu le feras avant.

-Vraiment ?

Le visage du Cavalier se rapprocha doucement du miens.

-Oui, un jours tu seras encore plus belle que maintenant et...

Seonghwa mima vulgairement une personne en train de faire un arrêt cardiaque, geste auquel je répondis par un petit rire.

-Une vraie diva.

-Seulement pour toi chérie.

Je roulai des yeux avant de me tourner complètement vers lui. La chambre était presque plongée dans le noir et la seule lumière qui nous permettait de nous voir, provenait des fenêtres qui donnaient sur la ville. La lune brillait fortement ce soir là et grâce à elle, je pouvais voir le teint pâle de Seonghwa se refléter devant moi. Je laissai librement mes yeux scruter son si beau visage et devenir attentive à tous les petits détails de sa peau. Je remarquai ainsi qu'il avait une légère cicatrice au-dessus de la pommette, presque invisible, mais qui était plus claire que le reste de sa peau. Il dut remarquer où mes yeux s'étaient posés puisque il entreprit de m'expliquer.

-Un jours, mon père à jugé bon de lancer un verre dessus parce que je ne voulais pas manger de légumes. Il avait un peu de mal à gérer sa colère alors j'en faisais souvent les frais. Si tu te demandes ce que faisait ma mère, et bien figure toi qu'elle ne faisait absolument rien. Elle se complaisait à fumer et boire, assise sur le canapé. Je n'étais pas désiré comme enfant alors ils en avaient un peu rien à faire. Quelques semaines après l'incident du verre, j'étais en orphelinat.

-Je suis désolée. Dis-je après un petit silence.

-Tu n'y est pour rien. Arrête de t'excuser aussi, avec tous les cadavres que tu laisseras bientôt derrière toi les excuses ne serviront à rien.

-Qui a dit que je serais autant psychopathe que vous tous ?

-La question est plutôt : qui dit que tu ne le serais pas ?

-On est en primaire pour que tu répondes à une question par une autre ?

Le Cavalier lâcha un rire.

-Je suis sérieux, on ne sait pas vraiment comment tu agiras, mais je suis sûr que tu deviendras rapidement célèbre.

-D'ailleurs, si jamais j'apparais en public avec vous, les autorités ne vont pas se demander pourquoi vous êtes huit maintenant ?

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