Ils sont huit et,
Depuis quelques temps, plusieurs villes de Corée du Sud n'ont plus que leur nom à la bouche.
Ils sont huit et,
Ils menacent déjà les plus grandes instances de drogues du pays.
Ils sont huit et,
Ils sont des Cavaliers.
[𝐉𝐞 𝐭𝐢𝐞...
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J'avais la nette impression de dormir dans un nuage. Tout autour de moi me paraissait aussi doux que pouvait l'être les formes dans le ciel, bien que je savais qu'elles n'avaient aucune texture, l'air autour de moi était agréablement chaud et je sentais encore une odeur agréable planer dans l'air. J'avais très envie de rester ici pour le reste de la journée, seulement mon estomac se mit à faire de drôle de bruit, m'arrachant un soupir. J'ouvris les yeux et mon plafond me fit directement face. Je me relevai et je remarquai directement que Seonghwa n'était plus dans ma chambre, même si son tee-shirt traînait encore au pied de mon lit. Afin de me couvrir, je l'enfilai et je quittai ma chambre pour me rendre dans ma cuisine d'où se dégageait une odeur délicieuse.
Je tombai face au dos nu de Seongwha qui s'affairait à préparer je ne sais quoi avec divers ingrédients.
-Tu t'improvises cuisinier maintenant ?
-J'ai toujours très bien su cuisiner, tu le ne savais juste pas. Me dit-il en se retournant et me gratifiant d'un éclatant sourire.
Je ne pus m'empêcher de sourire à mon tour en repesant non-seulement à la nuit que nous avions passé ensemble, mais également aux paroles que nous avions échangé. Mon cœur se réchauffait au fur et à mesure que je m'avançais vers mon petit-ami, si il l'était, pour m'asseoir en face de lui et le regarder se retourner et me tendre une assiette.
-J'ai fais des gaufres.
-Je peux ?
-Je les ai pas fais avec tes ingrédients pour les manger seul. Dit-il avec un rire.
Je pris une des gaufres posée devant moi pour la porter à ma bouche et me rendre compte qu'elle était vraiment bonne. Je lui tendis un pouce en l'air pour lui indiquer que je validai son plat, ce qui le fit sourire.
-Qu'est-ce que tu veux faire aujourd'hui ? Me demanda-t-il en se penchant vers moi.
-Rien, j'ai pas la force de sortir.
-Tu m'en diras temps. Me répondit-il avec un sourire espiègle.
-Park Seonghwa, serais-tu en train de faire une allusion sexuelle ? Dis-je d'un air faussement outré.
-C'est toi qui a commencé.
-Pas du tout ! Tu vois des allusions à ça partout, il faudrait peut-être songer à te faire soigner pour ça.
-Ça ne semblait pas tellement te déranger hier. Il contourna le plan de travail pour venir se placer devant moi. Et puis, c'est toi la psychologue ici, c'est à toi de passer des heures enfermée avec moi pour "me soigner".
Mes yeux se plongèrent dans les siens et je passai ma langue légèrement sur mes lèvres en souriant, il savait trouver les mots pour complètement capter mon attention. Je vins dégager doucement les quelques mèches noires qui tombaient devant ses yeux, étant donné qu'il était penché vers moi.
