Chapitre 11

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Il était dix-neuf heures, le Black Trombman, c'était transformé en un lieu de péché. Argent et luxure... et cette musique en fond, un piano et un saxophone. Faire un strip poker... il fallait vraiment avoir les esprits tordus pour en faire un comme ça sur un coup de tête et accepter. La table verte était prête la lumière était tamisée, et l'ambiance recherchée par le méché rendait plutôt bien. Une lumière rouge alternait avec d'autre couleur, laissant une atmosphère légèrement érotique et manipulatrice.
Koko était là, il rangeait les jetons dans la boîte en plastique en les triant par valeur. Shinichiro vérifiait le jeu de carte, alors que Wakasa préparait les cocktails. Chifuyu arriva avec Inui.

Inui, est un garçon de taille moyenne et de corpulence mince. Ses talons le faisaient paraitre un peu plus grand, son uniforme le rendait séduisant, en tout cas aux yeux de Koko qui stoppa son activité. Sa peau pâle, laissait apparaître cette marque à son œil gauche ; une profonde cicatrice de brûlure due à cet incendie dans sa jeunesse. Ses cheveux blonds couleur tournesol et courts permettaient la naissance d'un contraste avec ses yeux émeraudes foncés. Alors que son visage neutre et inexpressif exprimait sa personnalité stoïque et calme. Pourtant combien de fois il ne s'était pas gêné pour s'exprimer.
Tout le monde s'en souviendra, lors de cette dernière soirée, Konokoi avait confondu Chifuyu avec lui, et Seishu ne s'était pas gêné pour témoigner sa frustration rendant aussitôt jaloux son amant. Son côté vulnérable qui est capable de s'ouvrir aux autres seulement les personnes ici le connaissait.
Shinichiro était un peu comme son grand frère, et il partageait un peu de sa passion pour les motos.

- « Chi, tu sais qui vient ? »

- « Je ne sais pas... »

- « Matsuno t'approche pas trop de Inui. » dit Koko en guise de menace, ce qui n'effraya pas le blond.

- « Ton mec ne m'aime pas ou... »

- « Si, mais, disons que comme on est proche... »

Chifuyu se contenta d'hocher la tête lentement avant d'entendre quelqu'un frapper à la porte, il décida d'y aller, alors que Konokoi arrivait tel un félin vers son amant pour le prendre par la taille. Parfois, il enviait leur couple. Mais, ce moment ne dura que quelques instants.

- « Les gars vous baiserez après la partie... » fit remarquer Shinichiro en plaçant la dernière chaise alors que Wakasa vint le rejoindre avec des verres.

Le faux blond laissa les couples dans leur micro dispute, et se dirigea vers la porte. Cet objet finit par s'ouvrir, et trois visages se firent enfin découvrir. Quelle ne fut pas sa surprise. Il les reconnut tous, même lui. S'il avait su ça, il n'aurait pas accepté. Il aurait oublié cette envie de jouer et de se changer les idées pour aller autre part, il se contenta de sourire. Alors que Mikey semblait excité comme une puce.

- « Tous à poil ! » hurla-t-il en entrant dans le bar.

- « Ne commence pas à être gênant toi... » lança Baji alors que Draken suivit en silence le petit blond.

- « Euh, Shin t'a invité ? »

- « Tu croyais que j'étais pure ? »

- « Non. »

Tout le monde avait eu le temps de se détendre, d'autre plus que certains, et les quelques verres de ponche était partit pour bien arroser la soirée. L'ambiance était bonne, et ils étaient tous encore sobre. Koko, qui flirtait avec Inui, finit par prendre la parole, décidant ainsi de proposer son jeu, Shinichiro s'était volatiliser avec Wakasa, alors que les quatre autres parler entre eux. D'un certain point de vue personne n'était très timide et ne pas le tenter alors que le parie des deux noirauds était en jeu apporté une certaine valeur à ce challenge.
Au bout de quelques instants à attendre Shinichiro et son amant finirent par annoncer les hostilités. Inui avait décidé de partir à la rencontre de Baji et de Draken. Le grand à la natte semblait bien s'entendre avec lui, alors que Baji restait sur la défensive, il lui rappelait un peu de lui et de Koko, sa seule explication logique était que ce noiraud devait avoir le béguin pour un des trois garçons et le voir proche avec l'un deux, le rendait agressif. Mais il en fit abstraction lorsque tout le monde s'assit atour de la table.

𝘓𝘦 𝘴𝘰𝘯 𝘥𝘶 𝘑𝘢𝘻𝘻 | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ ᵈʳᵃᵏᵉʸ ᵐⁱˢᵗᵘᵏᵃⁱ |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant