Chapitre 1

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Avez vous déjà visité un lieu : tsé ce genre de lieu où t'as pas besoin d'être beaucoup pour t'amuser. Un endroit un peu pittoresque où s'invite vos joies et vos peines. Un espace magique laissant de côté les soucis quotidiens, oubliant un peu quelle vie on peut mener. Se couper du temps quelques heures, afin de comprendre que le goût éternel est celui du profit de soi.

Une anecdote se cache sur Le Black Trombman le soir. Un nouveau bar à l'ambiance jazzy, ouvert récemment en plein centre de la ville, ses portes sur le côté de la foule, laissait un bon nombre de gens se plonger dans le noir très lumineux, pour savourer des notes chaudes et rythmées sous quelques bruits parasites biens choisis. La lumière de jour, comme celle de la nuit, s'invitaient chaque heure, pour que cette ambiance chaleureuse et cosy permettent à tous de se laisser envoûter.

Cependant, le matin, quand il ouvre aux alentours de midi, les tables de billard, les fléchettes et le bar sont pris d'assaut. Les plats du jours sont incroyables. Ne pas y aller était comme quand on passe à côté de ce moment fatidique que l'on doit faire à tout prix.

Les fenêtres jaunes et blanches vous plongent dans une atmosphère étrangère, comme si vous pouviez quitter la Terre en une fraction de seconde.

Succombez à l'improvisation, c'était comme laisser son cœur parler d'une étrange chamade quelconque. La sonorisation est parfaite, l'ambiance de ce jazz et de ce rock vous reste en tête, et votre univers devient comme une aire plus légère, plus fine et faible.

Le bar dispose d'un grand mur en brique rouge, ou repose des œuvres ; photos, tableaux, peintures en tout genre. Au fond de cette salle se trouve la bibliothèque des disques et des CD, formant ainsi un registre incroyable sur la capacité musicale de ce lieu presque magique. Et ce jukebox qui permettait à ses employés de se vider la tête quand le silence n'est que trop présent et qu'il faut tout nettoyer dans les heures creuses en manque de vue et de clientèle.

En fait, tout était clair. Rien ne vaut un disque de Nirvana ou d'ACDC... Hadouk trio ou Chicago...

C'était un endroit de culture, laissant être le jazz et le rock le moteur de ce bar magique. Cette ligne directrice était la fréquentation abondante couvrant de succès le lieu. Oserez-vous entrer, et dire que ce lieu ne vous donne pas la douceur que vous cherchez chaque soir après une lourde journée de travail, de cours ? Ou juste cette envie cuisante de fuir vos proches, votre famille pour respirer un air un peu spécial.

Vos responsabilités vous sont-elles quelques choses d'appréciables ? Ces lourdes tensions d'angoisse et de stresse ne vous collent-elle pas dans votre gorge pour vous serrer le cœur ?

D'autre vous dirons qu'il s'agit d'un lieu rustre et malsain, où la musique pervertit votre âme, qui laisse l'alcool et la drogue devenir vos alliés quotidien, alors que ce choix reste celui de votre propre volonté. Personne ne vous impose un ultimatum, il faut comprendre que cet endroit est un lieu de détente. Oseriez-vous critiquer le patron et ses employés, vous pourrez être sûr, vous n'y reviendrez plus jamais, et votre esprit vous quémandera de vous y emmener.

Entrer dans ce lieu coupé du monde. Vous voilà dans une deuxième maison à profiter pleinement de quelques choses de plaisant. Laissez-vous aller au rythme des secondes folles et de la musique docile. Abandonnez-vous, afin de vous plonger dans l'odeur de tous les parfums interdits et convoités ; boisés, toxiques, nauséeux, emblématiques et doux...

Le son était une douce mélodie, derrière le hublot, les danseurs de twist se déchainaient sur la piste de danse laissant les serveurs rirent, la cigarette à la bouche des clients sous les chapeaux à carreaux et les chemises déboutonnées de tous ces gens.

Les musiciens les plus habitués adoraient leur prestation dans Le Black Trombman, ils vous le diront : il faut y entrer pour savoir ce qu'il se passe. Ce lieu est un paradis idyllique un refuge plaisant qui calme les esprits. Tout y règne en harmonie.

Pouvoir s'essayer au rock comme à une nouvelle passion, afin de s'y prendre et de connaître cette passionnante sensation, de rencontrer un plaisir monstrueusement agréable, par de nouveaux sons qui vous trottent en tête pendant plus d'une semaine, et qui changent le jour suivant dans le même mois.

L'ambiance décontractée, où, chacun peut être ce qui lui plaît, fais ce que bon lui simple dans la mesure du raisonnable, ne souciant pas trop du regard des autres qui oublieraient cette soirée anodine dans les bras d'une fille ou d'un homme. Retrouver des amis, comme d'anciennes connaissances, et rire de ces gens un peu stupides qui se chamaillaient pour une simple demande.

Entendre un piano s'utilisait pendant l'heure du midi, parce que les employés avaient du temps de libre, ou qu'un étudiant en quête de découvertes voulait s'essayer, comprenant que cette passion ne semblait pas si vaine.

Ils aimaient les bars bobo, où, il y fourmillait des gens de jours comme de nuit, devant une tasse de café ou une bière, laissant à l'ambiance familière, populaire et branché ; une salle meublée de façon rétro-chic.

Les meilleurs concerts sont ici. Chaque soir un groupe se pose sur la scène et la voix suave des chanteurs vous procure des frissons dans les corps frêles et robustes de tout ce monde. Laissant place à l'abandon. Guitare, basse... saxophone, tuba... L'érotisme, la sensualité... le plaisir et la tentation, tout le monde y venait pour se donner à l'amour, se vendre à la musique et parler de cette recherche où de ce coup de cœur déboussolant.

Les nombreuses lumières pendues dans les airs qui vous regardaient comme des projecteurs sous l'ambiance blafarde et noirâtre de toutes ces bougies et LED ternes, offrant une brise sonore qui vous casse le retour à la réalité, les yeux rivaient sur la scène remarquant ce groupe de jazzeurs ou de rockeurs étouffer le bruit des conversations de tout ce petit monde. Le cri des filles en état second, sous le regard désespéré de leur amant.

Les photographies disposées sur les murs opaques, procurant à l'ambiance un air subtile dans l'air pour ensuite raisonner dans les tympans attentifs des clients qui se perdaient dans des conversations inutiles. Cet environnement coloré de couleurs indescriptibles qui ne vous aveuglent pas, peu importe le temps, la météo et l'heure de votre venu et de votre sortie.

Draken regardait son verre, un verre à whisky, où, y reposait un jus marron, et fluide, légèrement amer. Dedans, il y flottait des glaçons qui se bousculaient contre les parois rondes de ce cristal. Les histoires amoureuses de quelques gens venaient s'inviter à leur table, mais leurs oreilles étaient déjà chargées de leurs drames.

Il passa sa main libre sur son visage, torturant ses yeux pour les malaxer, laissant un bâillement s'inviter, dévoilant ainsi sa cavité buccale. Le regard larmoyant, reniflant un peu, il fixa son ami à sa droite qui semblait regarder un garçon aux cheveux bleus au loin. Draken en fit donc abstraction, Mitsuya avait le droit de regarder qui il voulait. Puis, ce fut sur le noiraud qu'il s'y posa, lui, semblait pensif, et l'alcool n'agissait pas sur lui... combien de martini avait-il bu... quatre, huit... le grand natté, ratatina son corps contre la chaise, pour avaler cul sec son verre. Baji bien que pensif, décida d'attacher ses cheveux en un chignon désinvolte, pour interpeller une serveuse afin de lui réclamer un autre verre.

Quelle vie pourrait être aussi bien que la leur. Ils riaient, ils bavardaient ; laissant derrière eux le bruit de trombone fatigué et d'un saxophone usé danser dans leurs tympans frêles et amusés. L'alcool montait dans leurs veines et pourquoi ne pas en profiter le temps de quelques heures, afin de pourvoir jacasser sur une opportunité qui ne pourrait plus voir le jour.

Ils oublieraient tout après.

L'éventualité même qu'un tel évènement se produise semblait choqué leurs pensées trop intrusives. La fatigue montait pour pouvoir laisser porter à croire que leur état second était dû à ce manque de sommeil ; à trainer pendant des heures en rond dans leur chambre et sur leurs cours, leur ordinateur pour jouer comme réviser ou leur téléphone pour pouvoir juste tapoter quelques tweets et post importuns qui laissaient l'imagination du soir parler.

Ce bar, les trois amis l'aimaient un peu trop. Mitsuya leva les yeux, pour sourire au grand costaud devant lui, Baji secouait lentement sa tête pour se vider de quelques pensées, tout en imitant le tempo de la musique, alors que Draken ne parlait pas, préférant opter pour un moment avec ses amis, qui semblaient tout autant que lui apprécier cette sortie après les cours.

𝘓𝘦 𝘴𝘰𝘯 𝘥𝘶 𝘑𝘢𝘻𝘻 | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ ᵈʳᵃᵏᵉʸ ᵐⁱˢᵗᵘᵏᵃⁱ |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant