Chapitre 47

238 18 210
                                    

Le matin qui précède une soirée. L'estomac en état de choc laisse un horrible grognement réclamer une faim, alors que le visage tiré par cet après coup, ne souhaite pas croiser la lumière du jour qui violente trop fortement votre tête. Le bruit de froissement matinal qui remue les pensées faiblardes. Le temps semblait presque coupé et incapable de se rendre tolérable. Tout le monde paraissait irrité, alors que la veille avait été joyeuse. Le teint blafard, et la fatigue qui envahissaient encore les corps pendant que le brouillard d'alcool, bien dissipé, violentait les pensées reconnectant l'esprit à la réalité. Cette tristesse de prendre conscience de cette gueule de bois, laissant cette rage et le regret repartit, car l'incapacité de semblait correct paraît être un effort inconsidérable. Les lendemains paraissaient compliqués pour se tirer du lit ; mais là... tout l'était un peu plus. Les yeux ternes qui ne prennaient même plus la peine de cacher ses énormes cernes violets comme des cocards douloureux d'une bagarre. Presque tout procurait une douleur infernale à la mâchoire qui pensait se déboiter à force de laisser passer des milliers de sons endormis réclamant un sommeil réparateur. Dans l'air, la fine lumière du soleil, détruisait cette pauvre rétine, qui dans le but de se défendre refermait brutalement les paupières lourdes qui s'éternisent dans la pesanteur éttoufante. L'atmosphère bien que joyeuse s'étouffait dans cette lente fatigue. Et le repas bien que léger donnait une nausée écœurante qui coupait l'appétit monstrueux de leur ventre.

Ils étaient tous là, des marques dans le cou, le regard fatigué, les pensées endormies. Le manque d'appétit, les souvenirs qui remontaient petit à petit. Le poing écrasé contre la joue, plongé comme par une obsession passionnante devant cette tasse, grignotant quelques sablés... cette envie pesante de faire taire cette sourde mélodie dans vos tempes violentées. Alors que les souvenirs de la vieille s'estompent et se manifestent étrangement. Ils se concertaient tous avec eux-mêmes.

Les rires de quelques-uns qui étaient bien réveillés, laissant étouffer cette douleur dans ce crâne en ingurgitant cette pastille blanche de paracétamol.
Ce son insupportable qui frappe et dérape, brutalisant vos pensées douloureuses. Alors que le seul répit appréciable et celui de la fatigue fulgurante. Réunis près du bar, les yeux baissés, les concertos de bâillement, dans un calme au fond sonore faiblard ; scrutant dans les moindre recoins cette tasse de café fumante qui emplissait de façon agréable une odeur plaisante et amer dans les poumons las d'un souffle top brusque. On pouvait presque sentir, un semblant de regret mêlée d'une compassion illogique.

Shinichiro grattait le dos de sa nuque, passant ses doigts sur une vive sensation désagréable dans le creux de son cou. Il se mit à esquisser un léger sourire en remarquant que celui de son amant n'était pas mieux. Baji tenait amoureusement Chifuyu posant sa tête sur l'épaule de son amant, figeant ce sourire insupportable qu'il n'arrivait pas à faire disparaître. Mitsuya était avec Hakkai accompagné de sa sœur et de la blonde qui ne dissimulaient pas ce sourire heureux de leur visage. Mikey avait le cou emplit de suçons violacés, alors que Draken était décoiffé, chose qui était si rare à voir. Wakasa lui préparait une énième cafetière, laissant un bruit de grognement résonner dans le bar. Kazutora se faisait incendier de question sur ce qu'il avait essayé de faire, ou fait avec Senju, qui elle se moquait délibérément du petit ami à son frère qui lui ne semblait point vouloir rire, ou que l'on lui adresse la parole. Plus loin Inui et Koko paraissaient aux anges, et s'amusaient avec de brefs bavardages à taquiner Takemichi et Hina.

- « J'aurais dû ouvrir une maison close, je crois... » déclara le noiraud plus âgé, ce qui eut pour effet d'attirer tous les regards sur lui.

- « Hein ? » déclara bêtement le méché qui fut soutenu par Koko un peu plus loin.

- « Vous avez tous baisé hier. » il tourna son regard sur son frère. « Hein Mikey... Draken bourré il mieux que Draken sobre ? » questionna-t-il sans gêne.

𝘓𝘦 𝘴𝘰𝘯 𝘥𝘶 𝘑𝘢𝘻𝘻 | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ ᵈʳᵃᵏᵉʸ ᵐⁱˢᵗᵘᵏᵃⁱ |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant