Chapitre 42

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La nuit avait été froide et le sommeil perturbé trop longuement, ; de nombreuse fois. La chambre paraissait bien trop vide, la pesanteur paraissait si lourde et l'absence devenait un manque obsessionnel qui tournait en boucle dans les pauvres têtes, le deuxième groupe se sentait comme envahit par la présence horrible de ce manque dans cette ville trop animée. L'appartement devenait trop calme, trop envahissant pour leurs pensées qui ne comprenaient vraiment rien. Le quatrième jour venait de faire son apparition. Les cent quatre-vingt-douze heures les plus éternisantes depuis le début de cette semaine, le bref requiem qui annonce le week-end. Le cœur dans ce centre isolé, situé dans le vaste bassin sédimentaire qui laissait le bassin urbain laissant la boucle d'un fleuve entre les confluences des villes voisines. Les bâtiments se confondaient avec la brume matinale alors que le camion à poubelle lui finissait son dernier passage dans les avenues titanesques de la rue.
Les trams semblaient rouler sur les rails depuis tôt ce matin, le regard pesant, les yeux dilatés d'une fatigue incapable de trouver un peu de sérénité.

Le lendemain d'une nuit orageuse, la main bruyante qui se rappelle de la vieille un peu mouvementée et cette tête un peu trop précieuse qui semble être bouleversée de fatigue pourquoi le sommeil semblait si difficile à trouver... c'était le bon jour pour rire. Et pourtant le désespoir jonchait leur visage, ils voulaient les retrouver. Le soleil brillait, le vent était moindre. Le peuple des rues se réveillait alors que le reste de l'appartement se préparer. Une étrange atmosphère ne semblait pas du tout appréciable.

L'appartement donnait chaud, alors que leur envie paraissait à néant, où devaient-ils aller. La lumière blafarde éclairait faiblement la pièce et les yeux fatigués d'une nuit pas assez appréciée à sa juste valeur pour se reposer alourdissait leur corps. Mikey et Chifuyu avaient les yeux vitreux, leur teint semblait se tirer du manque de sommeil alors que d'autres se douchaient ce qui laisser un son assourdissant résonner dans la pièce. Une légère musique vint frapper leurs tympans, alors que quelques-uns se levaient. Senju débarqua du salon en ronchonnant tout en frottant ses yeux, ses cheveux blancs et ébouriffés dans le tee-shirt volé de Kazutora faisait lentement sourire les deux garçons.

- « Je veux ma chambre... » dit-elle en marmonnant pour se vautrer sur une chaise afin de boire un café, alors que son frère arrivait. « Kazu me manque. » assura-t-elle alors que Sanzu n'était pas mieux qu'elle, il débarqua sans prévenir un peu pantouflard, il saisit une drôle de bouteille, puis s'assit en face d'elle.

- « Rindo me manque... » grogna-t-il en regardant une boîte rouge à côté de lui.

- « Draken me manque. » assura Mikey.

- « Baji me manque... » soupira Chifuyu.

Koko débarqua dans la pièce de vie, pour se vautrer quant à lui dans le canapé, et dévisager tout ce monde avant de gravement souffler.

- « Inupi me manque... »

Yuzuha elle arriva avec Wakasa, alors que Takemichi continuait de dormir comme un loir... le pire dans tout ça, demeurait le bruit de ronflement insupportable dans toutes les pièces.

- « Vous n'en avez pas marre de vous plaindre ? »

- « Non. » critiqua le blond qui si mit à bailler.

Finalement, le bruit de la douche s'estompa, et une tête aux cheveux violets et longs débarqua dans le salon, il souffla pour préparer dans un silence moindre son petit déjeuner... pourquoi se levaient-ils tous aussi tôt ? Ce fut avec l'esprit lourd et légèrement agacé qu'il rejoint ces personnes dans le salon pour poser sa tasse et ses tartines sur la table.

- « Hakkai me manque aussi... » puis les regards outrés se tournèrent vers lui, Mitsuya ne semblait pas gêné. Cette phrase lui paraissait logique. Puis, à quoi bon mentir ; ce n'était que son ressentit.

𝘓𝘦 𝘴𝘰𝘯 𝘥𝘶 𝘑𝘢𝘻𝘻 | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ ᵈʳᵃᵏᵉʸ ᵐⁱˢᵗᵘᵏᵃⁱ |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant