Il faisait beau, le soleil continuait de chauffer les vitres en les tapants depuis une bonne heure déjà. Le sol n'était pas un endroit super confortable, mais il était concentré. Il devait être focus sur son chef-d'œuvre et ne pas le décevoir, c'est ça qu'il craignait. Non il avait peur en fait. Ces sentiments même avoués lui donnaient une impression étrangement nouvelle. Il voulait qu'il soit là. Avant toute chose, il devait se concentrer, c'est pour ça qu'il bossait.
Il travaillait, il était en bleu de travail, et cette musique à fond l'aider à ne pas être dérangé, ce son rauque et fort, légèrement sec et rébarbatif sonnait dans ses oreilles. Il avait presque fini, il ne voulait pas perturber cette paix, un seul faux pas et il détruirait ce pot d'échappement qui lui avait coûté une fortune. Le magasin semblait bien vide, et cette musique rythmait les coups de fer et de métal qui retombaient sur le sol laissant un son bruyant brisé cette sérénité. Ses pensées étaient devenues un vrai capharnaüm. Il devenait si bizarre.
Il haïssait les jours où rien ne se passait, et où on ne fait rien alors que l'ennui s'invite dans votre corps pour que vos pensées succombent dans une boucle interminable d'ennui. Il se souvenait de cette conversation avec Mitsuya, il devrait parler plus, mais il ne parlait pas lui. Non. Il préférait agir, faire des petits actes tranquilles, au lieu de faire des grandes attentions... de rester fidèle à qui, il était et personne ne s'en plaignait, mais lui oui. La musique changea, il laissa encore un son de guitare électrique parsemer ses tympans occupant ainsi son esprit ; comment faisait Baji déjà ? Qu'avait dit Takemichi ? Aucune idée, il devait changer ses esprits, et il avait presque finit. Il y repensera plus tard.La porte finit par s'ouvrir, des pas arrivaient vers lui alors qu'il était allongé sur le sol bitumé de son garage. Mikey le regardait, il s'assit à son tour sur le sol en tailleur regardant son amant faire. Il semblait calme et concentré. Pour une fois, il n'était pas excité comme une puce, il était calme. C'est que Draken appréciait chez ce garçon ; ces changements d'humeur ; passant d'un enfant à un adulte raisonné et posé.
- « Draken ? »
- « Hum ? » il finit de resserrer un boulon avant de se redresser et de s'assoir saisissant un chiffon sale. Il fixa cette personne en face de lui ; elle avait le regard émerveillé, les yeux scintillants, oui, il avait envie de le sentir contre lui. Son corps avait envie de sa présence. Mais, il ne savait pas comment lui faire comprendre.
- « T'as fini ? » questionna le blond qui souriait et qui finit par se lever pour inspecter cette magnifique moto qu'il désirait plus que tout. Mais ce qu'il désirait encore plus c'était de voir Draken.
- « Ouais, faudra faire le plein demain, et c'est... » son amant vint contre lui, et il ne put continuer sa phrase, surpris par l'évènement. Manjiro saisit le chiffon que le grand tatoué avait utilisé avant de lui frotter la joue, remarquant une tache d'huile sur celle-ci.
- « T'as de l'huile juste là... » il se mit à rougir, continuant son geste pour retirer ce truc qui salissait le visage de son amant. « Ça gâche toute ta beauté... »
Le grand natté décida de passer ses mains sur les hanches de Mikey avant de poser ses lèvres sur celles du garçon. Un souffle chaud en sortit, mais il ne voulait pas arrêter son mouvement. Il échangea un bref baiser, puis il recula.
- « T'es venu pour ça ? » il s'adossa à deux vers le bureau, intensifiant un peu ce baiser, pour voir où il pourrait les emmener, puis ils séparèrent par manque de souffle. Qu'est-ce qu'ils leur prenaient...
- « N.... non ! » cet étrange sentiment lui brûla le ventre, il s'apprêtait à réembrassait le plus petit quand la porte s'ouvrit une fois de plus. Takemichi arriva une mine effrayée au visage, il était essoufflé, il était poursuivi. Mais par qui.
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𝘓𝘦 𝘴𝘰𝘯 𝘥𝘶 𝘑𝘢𝘻𝘻 | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ ᵈʳᵃᵏᵉʸ ᵐⁱˢᵗᵘᵏᵃⁱ |
FanfictionLe Black Trombman c'est un peu comme un lieu magique aux douleurs et aux douceurs un peu parasites. Succomberez-vous a cette ambiance jazzy-rock, pour découvrir l'amour sous un autre décors ? . . . Bon... Voilà, après réflexion... Nouvelle fictio...